Vivre dans la peur

Vivre dans la peur (生きものの記録, Ikimono no kiroku), également intitulé Chronique d'un être vivant, est un film japonais réalisé par Akira Kurosawa, sorti en 1955.

Synopsis

Obsédé par la peur d'une attaque nucléaire, Kiichi Nakajima, riche industriel, décide de tout vendre et d'émigrer au Brésil avec sa famille, là où, selon lui, la menace nucléaire est une des moindres sur la planète. Mais sa famille l'attaque en justice pour s'opposer à la dilapidation des biens. Les juges doivent trancher pour savoir si le comportement de Nakajima est irrationnel ou non.

Fiche technique

Distribution

Scène du film avec Hiroshi Tachikawa et Toshirō Mifune.

Production

Dix ans ont passé depuis la bombe sur Hiroshima et très peu de cinéastes japonais se sont risqués à aborder ce sujet qui, malgré cette décennie, hante encore les esprits. Les essais nucléaires américains qui se déroulaient entre autres sur l'atoll de Bikini, avaient alors conduit Kurosawa a réaliser un film sur cette thématique.

Il en ressort à la fois une fine analyse des craintes de la population japonaise à cette époque vis-à-vis de la bombe atomique, mais aussi un magnifique récit d'humanisme et d'empathie, mettant en scène un Takashi Shimura plein de discernement aux côtés d'un Toshirō Mifune méconnaissable.

Distinctions

Le film a été présenté en sélection officielle en compétition au Festival de Cannes 1956[3].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Martine Robert-Degallais, sous la direction de Sylvie Rollet, La Spectralité du drame atomique dans trois oeuvres d'Akira Kurosawa: " Vivre dans la peur"," Rêves" et" Rhapsodie en août" [thèse de doctorat], Université de la Sorbonne Nouvelle,
  • Robert Daudelin, « Après les bombes : Cinq films japonais hantés par le péril nucléaire », 24 images, , p. 33-37

Liens externes

  • icône décorative Portail du cinéma japonais
  • icône décorative Portail des années 1950
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.