Symplecta gracilis

Symplecta (Psiloconopa) gracilis, Ilisia gracilis

Symplecta (Psiloconopa) gracilis est une espèce fossile d'insectes diptères de la famille des Limoniidae et du genre Symplecta.

Classification

L'espèce Ilisia gracilis est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) dans sa thèse[1].

Fossiles

L'holotype A.1004, de l'ère Cénozoïque et de l'époque Oligocène (33,9 à 23,03 Ma), fait partie de la collection personnelle de Nicolas Théobald[note 1] et vient du gypse d'Aix-en-Provence.

Renommage

L'espèce s'appelle aussi, depuis 1994 et selon l'entomologiste américain Neal Luit Evenhuis (1952-), Symplecta (Psiloconopa) gracilis Théobald 1937 selon Fossilworks[1],[2].

Étymologie

L'épithète spécifique latine gracilis signifie « mince ».

Description

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3],[note 2] :

« Insecte de petite taille, grêle, brun noirâtre, ailes claires. Tête mal conservée, montre encore un œil à facettes de chaque côté, un fragment d'antennes pluriarticulées, homonomes. Thorax ovale subcylindrique. Abdomen allongé, cylindrique, étiré en pointe à l'extrémité ; segmentation peu visible. Pattes grêles, finement velues, cuisses allongées jaunâtres; tibias allongés, jaunes avec extrémité noire sans éperons; tarses grêles, le 1er article très long, le 5e porte deux griffes. ailes claires à nervures brunes. Sur l'échantillon les ailes ont repliées; la nervation déchiffrée donne la figure suivante (v fig 9a de la pl. XXIII)[3]. »

Dimensions

La longueur totale est de 5,5 mm ; la tête a une longueur de 0,5 mm ; le thorax a une longueur de mm ; l'abdomen a une longueur de mm ; les ailes ont une longueur de 5,5 mm[3].

Affinités

Nicolas Théobald était certain de l'appartenance de l'insecte à la tribu des Eriopterini. Par ses ailes non velues et leur nervation, il semblait faire partie du genre Ilisia[4]. N. L. Evenhuis l'a reclassé dans le genre Symplecta.

Biologie

Ces petits insectes se rencontrent dans des lieux marécageux, surtout dans les bois humides. Les larves semblent vivre des végétaux en décomposition [4].

Galerie

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [1994] (en) Neal Luit Evenhuis, Catalogue of the Fossil Flies of the World (Insecta: Diptera), , 1-600 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Publication originale

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon la Thèse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références taxonomiques

Références

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