Paulette Mercier

Elle rencontre Émile Mercier au cours de ses études de pharmacie à Lyon[1]. Ils se marient en 1935, année où elle s'installe comme pharmacien à Nantua au 30 rue Nationale[1]. Émile et Paulette Mercier ont eu quatre enfants[2]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle assiste son mari au sein du réseau Pat O'Leary puis dans l'organisation médicale des maquis de l'Ain et du Haut-Jura. Le 14 décembre 1943, Émile Mercier est exécuté par les Allemands.

En juillet 1944, elle rejoint la colonie de vacances de la Gotette à Apremont où sont soignés les blessés des combats[1]. Elle participe à la retraite de onze jours en forêt, qui conduit les blessés au Crêt de Chalam où est basé Noël Perrotot[1]. Elle assiste le chirurgien anglais « Parsifal » lors des opérations sur place[1].

Après-guerre (durant laquelle elle a perdu son mari et sa sœur), elle reprend ses études et devient médecin[3].

• Chevalier de la Légion d'honneur^[Quand ?][1]
• Croix de guerre 1939-1945[1]
• Médaille de la Résistance française (décret du 15 octobre 1945)[1]

• Photographie de Paulette et Émile Mercier

• « L’aide aux personnes persécutées et pourchassées en France pendant la Seconde Guerre mondiale : une forme de résistance » [PDF], sur memorializieu.eu : inclut une photographie de Paulette Mercier au Crêt de Chalam

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