Ligne de Viviez à Decazeville

La ligne de Viviez à Decazeville est une ligne de chemin de fer aujourd'hui disparue, construite à voie unique et à l'écartement normal, située dans le département de l'Aveyron. Elle relie les gares de Viviez et de Decazeville. Elle constitue un embranchement de la ligne de Capdenac à Rodez. Longue de 4830 m, elle est la ligne n°743 000 du réseau national.

Ligne
Viviez à Decazeville
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Viviez, Decazeville
Historique
Mise en service 1958
Fermeture 1973 1989
Concessionnaires Grand-Central (1853 1858)
PO (1858 1938)
SNCF (1938 1990)
Déclassée (à partir de 1990)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 743 000
Longueur 4,6 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Nombre de voies 0
(Anciennement à voie unique)

Histoire

La ligne de Viviez à Decazeville, est concédée par décret impérial le à Messieurs le comte Charles de Morny, le comte Henri de Pourtalès-Gorgier, Pierre Calvet-Rognat, le marquis de Latour-Maubourg et les anglais John Masterman (banquier à Londres, Matthiew Uzielli, Samuel Laing et James Hutchinson. La concession est cédée à la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France. En 1857, la concession échue à la compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (P.O)[1].

Cet embranchement, long de km est mis en service le [1],[2]. Ayant pour origine la gare de Viviez, son but est d'assurer une liaison avec le bassin minier de Decazeville[3] et le chemin de fer minier.

Par un décret du , la commune de Decazeville est autorisée à contracter un emprunt de 8 300 francs pour transformer l'arrêt de Fontvergne en halte[4].

Le , elle est exploitée par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF). À partir de 1954, la navette Viviez - Decazeville-Fontvergne est assurée par autorail X 5600 (dit FNC), qui remplace la traction vapeur pour le service des voyageurs[2].

Le service voyageurs est coordonné le , ce qui signifie que les autorails sont remplacés par des cars routiers affrétés par la SNCF[5]. Le service des marchandises (charbon et produits métallurgiques) se poursuit jusqu'en , date de la fin de l'exploitation des mines de charbon et de l'activité sidérurgique de Decazeville. La ligne est rapidement déposée et sont déclassement intervient le [6], entre les pk 258,670 et 263,500[7],[8]. La plateforme est utilisée par une route départementale.

Infrastructure

Cette courte ligne d'environ km disposait de deux gares : la gare de bifurcation de Viviez et la gare terminus de Decazeville.

Notes et références

  1. Palau 2001, p. 44.
  2. Collardey 2008, p. 46.
  3. Palau 2001, p. 45.
  4. « N° 3594 Décret autorisant la commune de Decazeville (Aveyron) à emprunter une somme de 8300 francs applicable à la transformation en halte de l'arrêt de Fontvergne sur la ligne de Viviez à Decazeville », Bulletin des lois. Partie supplémentaire, vol. 127, , p. 3232 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Collardey 2008, p. 48.
  6. Collardey 2008, p. 49.
  7. « Viviez - Decazeville (Aveyron) », sur massifcentralferroviaire.com (consulté le ).
  8. « Retranchement et déclassements de lignes ou sections de lignes d'intérêt général des chemins de fer français » [PDF], sur lignes-oubliees.com, (consulté le ), p. 11.

Bibliographie

  • François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 978-2-9509421-2-8 et 2-9509421-2-1, BNF 37658881), « 3.23 Montauban-le-Lot (Capdenac) », p. 44-45.
  • Bernard Collardey, « Étude de ligne : De Brive à Rodez, à travers Quercy et Rouergue », Rail Passion, no 132, , p. 44-52.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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