César (cépage)

Son nom vient du fait que le romain a été implanté en Bourgogne du nord, quand la Gaule a été conquise par les Romains.

Une analyse ADN a montré que ce cépage serait un croisement naturel du pinot noir et de l'argant.

Feuille de césar.

Vigne de césar, avant la véraison, à Irancy.

Le cépage est planté sur 2 hectares, dans l'appellation Irancy. On retrouve le césar dans les appellations Coteaux Bourguignons[2], Bourgogne-Coulanges La Vineuse, Bourgogne-Chitry, Bourgogne-Épineuil ou encore Bourgogne-Côte d’Auxerre.

Son clone agréé en France est le 1102[3].

Des petites plantations sont aussi connues en Argentine et au Chili.

Les vins rouges d'appellation Irancy, dans l'Yonne, comportent du césar à hauteur de 10 % maximum[4]. Certains vignerons de Saint-Bris-le-Vineux produisent également du vin à base de césar sous l'appellation Bourgogne Côte d'Auxerre.

C'est un cépage vigoureux, dont les rameaux sont très sensibles au vent, le palissage est nécessaire à sa conduite[5], le débourrement précoce du césar lui fait craindre les dernières gelée au début du printemps. Ses grappes sont très grosse avec des baies moyennes. Il est sensible au mildiou et à l'oïdium.

Sa vinification donne des vins fruités et tanniques, ayant un bon potentiel d'élevage.

Le césar est aussi connu sous les noms de : césar noir, gros monsieur, gros noir, hureau, lombard, picargneau, picargniol, picargniot, picarniau, picorneau, romain et ronçain.