André Duprat
André Duprat, né le à Nérac et mort le dans la même ville, est un joueur de rugby à XV et de rugby à XIII évoluant au poste d'ailier ou de centre dans les années 1930 et 1940.
Natif de Nérac, André Duprat dispute dans les années 1930 le Championnat de France de rugby à XV avec le club de l'US Néracaise, Bordeaux E.C. et SU Agenais. En 1937, il répond positivement à rejoindre le Toulouse olympique XIII et change de code de rugby. Il prend part à la finale de la Coupe de France en 1939 avec Frantz Sahuc, Sylvain Bès, Raphaël Saris et Alexandre Salat[1].
Devenu chirurgien-dentiste dans sa ville natale, il prend en charge le club de rugby à XV de la ville, l'US Néracaise, en y étant président et en créant l'Amicale des anciens et amis de ce club. Décédé en 1997, un hommage lui est rendu en renommant le stade municipal de Nérac à son nom en 2003[2].
Biographie
    
Composition du TO XIII :
Marcel Teychenné - Georges Bentouré, André Duprat, Frantz Sahuc, Raphaël Saris - Jean Labat (o), Sylvain Bès (m) - Jean Avignon, Georges Chevallier, Germain Tournier, Alexandre Salat, Jean Londaitsbéhère, BarthèreEn février 1938, André Duprat, alors au club de rugby à XV du SU Agenais, décide de changer de code de rugby et adhère au club du Toulouse olympique XIII pour jouer au rugby à XIII, parallèlement à son affectation comme médecin auxiliaire à Toulouse[3]. Dans cette équipe toulousaine, rapidement devenue une des équipes fortes du Championnat de France de rugby à XIII, Duprat acquiert une place de titulaire au poste de centre. Lors de la saison 1938-1939, il prend part à l'épopée du club en Coupe de France éliminant en quart-de-finale le grand favori et tenant du titre le RC Roanne de Jean Dauger et Max Rousié, puis en se défaisant de Côte basque XIII en demi-finale avec un essai inscrit par Duprat. Le au stade Chapou de Toulouse, il prend part à la première finale de l'histoire du Toulouse olympique XIII. Devant une assistance de près de 18 000 spectateurs, Duprat et ses coéquipiers perdent la finale 7-3 contre le club de Perpignan du XIII Catalan[4] dans une rencontre disputé à douze Toulousains contre treize Catalans dès la mi-temps en raison de la sortie définitive sur blessure du demi d'ouverture Jean Labat[5].
Palmarès
    
    Rugby à XIII
    
- Collectif :
- Finaliste de la Coupe de France : 1939 (Toulouse).
 
Statistiques
    
| Saison | Championnat | Coupe | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Comp. | Class. | M | Pts | Ess. | Buts | Dp. | Comp. | Class. | M | Pts | Ess. | Buts | Dp. | ||
| 1937-1938 |  Toulouse | Championnat de France | 1/4 finale | ? | - | - | - | - | Coupe de France | 1/4 finale | ? | - | - | - | - | 
| 1938-1939 | Championnat de France | 6e | ? | - | - | - | - | Coupe de France | Finaliste | ? | - | - | - | - | |
Références
    
- Les Catalans enlèvent la Coupe de France, p. 8, La Dépêche (Toulouse), le 22 mai 1939.
- Un père spirituel, Sud-Ouest, le 28 janvier 2003.
- « Au pied des Pyrénées », L'Auto, le 25 février 1938.
- André Passamar, « L'encyclopédie du Treize magazine », Treize magazine, , p. 38.
- Pierre Grosmolard, « Les Toulousains ont eu bien tort de vouloir jouer le coup de pied à suivre... », L'Auto, , p. 5.
Liens externes
    
- Ressource relative au sport :
- Portail du rugby à XIII
- Portail du rugby à XV
- Portail de la France

