1821 en France
Cette page concerne l'année 1821 du calendrier grégorien.
Événements
- 22 février : ordonnance établissant l'école royale des chartes à Paris[1].
- 27 février : ordonnance qui met l’Université sous la surveillance du clergé[2].
- 20 mars : troubles à Grenoble[3] ; des jeunes gens , sur la fausse nouvelle d'une abdication de Louis XVIII en faveur du duc d'Orléans, se rassemblent et défilent avec un drapeau tricolore ; les attroupements donnent lieu à la suppression de l'école de droit, rétablie deux ans après.
- 23 mars : la bauxite est découverte par le chimiste Pierre Berthier près du village des Baux-de-Provence[4].
- 1er mai : clôture de la session parlementaire de 1821[3].
- 5 mai : mort de Napoléon Bonaparte sur l'île de Sainte Hélène lors de sa détention après sa défaite à Waterloo en 1815.
- demande de concession d'une voie de chemin de fer de 18 km de longueur pour le transport du charbon de Saint-Étienne à Andrézieux ; elle est accordée le et ouverte le [5].
- mort de Napoléon Bonaparte à Sainte-Hélène. Connue le 5 juillet, elle facilite l’entente entre partisans de l’Empire, républicains et royalistes libéraux en supprimant l’hypothèse d’un retour de l’empereur[6].
- 9 septembre : arrivée du zodiaque de Dendérah à Marseille, ramené d’Égypte par Claude Lelorrain mandaté par Sébastien Louis Saulnier ; il est transporté à Paris ou il arrive au début de janvier[7]. Un débat s'ouvre sur l'antiquité des zodiaques égyptiens, qui pourrait remettre en question la datation de la création du monde selon la Bible ; Champollion date le relief de la période romaine[8].
Une nouvelle loi électorale (loi du double vote, 1820) permet le retour des ultras qui forment un gouvernement conduit par Villèle, nommé ministre des finances en décembre. La liberté de la presse est restreinte, la mainmise de l’Église sur l’enseignement est encouragée. Progressivement éliminée de l’Assemblée, l’opposition se regroupe dans des associations secrètes, la Charbonnerie, comprenant des officiers, des anciens révolutionnaires (La Fayette) et des étudiants.
- 31 octobre : Le premier bureau du Mont-de-Piété de Toulon est créé par ordonnance du roi Louis XVIII, devenant plus tard la Caisse de Crédit Municipal de Toulon toujours en activité aujourd'hui.
Ordonnance du roi Louis XVIII - 5 novembre : séance royale pour l'ouverture de la session législative de 1821-1822[3].
- 26 novembre : vote d'une adresse à la Chambre des députés. Le 30 novembre, le roi refuse d'en entendre la lecture, ce qui entraine un changement de ministère[3].
- 14 décembre : gouvernement Villèle, premier ministère ultra dominé par Joseph de Villèle, ministre des Finances, qui ne devient président du Conseil qu'en [9]. Pierre-Denis de Peyronnet, garde des Sceaux (fin en 1828)[10].
- 24-28 décembre : échec d’un complot de la charbonnerie à Saumur[11].
Articles connexes
Notes et références
- Voir l’édition critique de l’ordonnance de création de l’École par Louis XVIII.
- Guillaume Libri, Lettres sur le clergé et sur la liberté d'enseignement, Paulin, (présentation en ligne)
- Ludovic Lalanne, Dictionnaire historique de la France, Hachette, (présentation en ligne)
- « Les mines de Bauxite », sur ina.fr,
- François Legueu, La S.N.C.F. : de la diligence à la BB, Plon, , 199 p. (ISBN 978-2-402-28745-6, présentation en ligne)
- Jean Vidalenc, La Restauration, 1814-1830, Presses universitaires de France (ISBN 978-2-7059-1048-8, présentation en ligne)
- Charles Mayet, Charles Forementin et Louis Fouquet, Le Magasin pittoresque, vol. 1, (présentation en ligne)
- Nicolas-Sylvestre Bergier, Dictionnaire de théologie, L. Lefort, (présentation en ligne)
- Guy Antonetti, Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire : Dictionnaire biographique 1814-1848, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 619 p. (ISBN 978-2-8218-2826-1, présentation en ligne), p. 109
- Louis Marin Bajot, Chronologie ministérielle de trois siècles, Imprimerie Royale, (présentation en ligne)
- Christophe Aubert, Le temps des conspirations : la répression politique en Maine-et-Loire entre 1814 et 1870, Éditions Cheminements, , 397 p. (ISBN 978-2-84478-506-0, présentation en ligne)
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