Ɇ

Utilisation

Au XVIe siècle, le e barré est utilisé pour la graphie du e caduc en français dans La Briefue Doctrine de 1533[2], par Maurice Scève déjà en 1544[3], ou encore par Jacques Peletier du Mans en 1550[4]. Il est également utilisé dans l’orthographe néerlandaise de Joos Lambrecht dans les années 1550.

L’e barré diagonalement a été utilisé en moyen bas allemand[5],[6].

En tlahuica, dans l’alphabet de la sous-direction technique de la Dirección General de Educación Indígena de 1982 et sa révision par Elpidia Reynoso en 1998, l’e barré obliquement  ɇ  est utilisé comme lettre pour représenter la voyelle moyenne centrale [ə][7].

Représentations informatiques

Le E barré peut être représenté avec les caractères Unicode suivants :

formesreprésentationschaînes
de caractères
points de codedescriptions
capitaleɆɆU+0246U+0246lettre majuscule latine e barré
minusculeɇɇU+0247U+0247lettre minuscule latine e barré

Notes et références

Sources

  • Clément Marot, Epistre familiere de prier Dieu Aultre épistre familiere d'aymer chrestiennement. Item, Briefve doctrine pour deuement escripre selon la proprieté du langaige françoys, (lire en ligne)
  • (es) Aprendamos a leer y escribir en el idioma chinanteco, Chinanteco de Tlacoatzintepec, México, D.F., Instituto Lingüístico de Verano, A.C., , 3e éd. (lire en ligne)
  • (es + cuc) Leo y escribo en mi lengua. Chinanteco Usila, Ɇɨ jnia saɨ ja̱u. Jau jm̱ kíéꞌ Jé Jeu Jeïꞌ, Mexico, Instituto Nacional para la Educación de los Adultos, INEA, coll. « MIBES » (no 3), (lire en ligne)
  • (es + cvn) Escribo mi lengua. Chinanteco Valle Nacional, Sɇ̱n jne si kiäꞌ ja̲ɨ. Jɇ́g jmeï kiaꞌ dsa kɨꞌ, Mexico, Instituto Nacional para la Educación de los Adultos, INEA, coll. « MIBES » (no 7), (lire en ligne), p. 68
  • (en) Susan Baddeley, « French orthography in the 16th century », dans Susan Baddeley et Anja Voeste, Orthographies in Early Modern Europe, De Gruyter Mouton, (DOI 10.26530/oapen_626372 Accès libre, hdl 20.500.12657/45674), p. 97-126
  • (da) Axel Christen Højberg Christensen, Studier over Lybæks kancellisprog fra c. 1300-1470, Kobenhavn, Universitetsbogtrykkeriet,
  • (es + chj) INEA, Escribo mi lengua. Chinanteco de Ojitlán, ꞌE sɨɨ̱ jújmi kiɨ͇. Jújmi kíꞌ tsa kö ꞌwɨ̱̈ɨ̈, Mexico, Instituto Nacional para la Educación de los Adultos, INEA, coll. « MIBES » (no 7), (lire en ligne)
  • (nl) Joos Lambrecht, Nederlandsche spellijnghe, (lire en ligne)
  • (de) August Lübben, Mittelniederdeutsche Grammatik, Leipzig, Weigel, (lire en ligne)
  • (es) Martha C. Muntzel et Aileen Martínez, « El alfabeto práctico pjɇkakjo », Estudios de Cultura Otopame, vol. 9, no 01, , p. 375-387 (présentation en ligne, lire en ligne)
  • Iacquɇs Pɇlɇtier du Mans (Jacques Peletier du Mans), Dialoguɇ dɇ l’orthografɇ e prononciation françoesɇ, Poitiers, Ian e Enguilbert dɇ Marnef (Jean et Enguilbert de Marnef), (lire en ligne)
  • (en) Lorna A. Priest, Revised Proposal for Additional Latin Phonetic and Orthographic Characters (no L2/04-246R), (lire en ligne)
  • Maurice Scève, Délie, obiect de plus haulte vertu, Lyon, Sulpice Sabon pour Antoine Constantin, (lire en ligne)
  • Maurice Scève, Microcosme, Lyon, Jean de Tournes, (Gallica)


Voir aussi

  • icône décorative Portail de l’écriture
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