Ylias Akbaraly

Ylias Akbaraly, né le à Antananarivo, est un homme d'affaires malgache d'origine indienne[1].

Il est actuellement président de la holding Redland, d'après le magazine Forbes, il est l'homme le plus riche de Madagascar[2],[3],[4] et la cinquième fortune d'Afrique francophone subsaharienne[5].

Biographie

Né en 1959, à Majunga, dans la colonie de Madagascar, il vient d'une famille de commerçant Karanes musulmans, originaire du Gujarat et arriver à Madagascar en 1918[2].

Il quitte Madagascar pour faire ces études supérieurs l'étrangers. En 1986, il obtient une maîtrise en gestion à l'École de Direction d’Entreprises de Paris[2]. En 1989, il obtient un master en marketing à université de Berkeley, en Californie[2].

II hérite de l'entreprise de son père, entreprise qui va devenir le groupe Sipromad[5],[6],[7].

Il diversifie les activités en un conglomérat actifs dans plusieurs secteurs: la finance, l'immobilier, l'énergie, les nouvelles technologies, le broadcasting, l'industrie, le tourisme et l'aviation.

En 2018, le groupe Sipromad acquiert les activités civiles de la société française Thomson Broadcast [8] En 2023, il fait aussi l'acquisition du numéro 1 mondial américain GatesAir[2].

Sa holding Redland, via ses filiales, a plus de 3000 employés direct et indirect et est présent dans de nombreux pays dont les États-Unis, la France, en Inde et au Moyen-Orient[2],[9].

Vie privé

Ylias Akbaraly est marié à Cinzia Catalfamo, d'origine italienne, cheffe d'entreprise, philanthrope et ancienne consule honoraire d'Italie à Madagascar. Ils sont les parents de quatre enfants[9].

Philanthropie

Il a fondé avec sa femme en 2008, la Fondation Akbaraly qui « lutte contre la pauvreté à Madagascar ». L'association est aussi impliqué dans des campagnes de dépistages des cancers gynécologiques[9].

Liens avec la politique

Un temps proche de l'ancien président Didier Ratsiraka, il entreprends des partenariats commerciaux avec sa fille[9] jusqu'à la prise de pouvoir de Marc Ravalomanana avec qui il entretiendra peu de relations. Il a ensuite soutenu le principal opposant à ce dernier, Andry Rajoelina, lors de son accession à la mairie d'Antananarivo, en 2007, et lors de son accession au pouvoir lors du coup-d'état en mars 2009[9].

Polémiques

Scandale financier

Il est cité dans le scandale financier des Offshore Leaks : il est co-directeur d'une société écran basé dans les Îles Vierges britanniques[10].

Distinctions

Références

  1. « Ylias Akbaraly, un homme d’affaires en plein boom » Accès libre, RFI, (consulté le )
  2. Hery Andriamiandra, « Ylias Akbaraly, bâtisseur d’empire », sur Forbes Afrique, (consulté le )
  3. « Ylias Akbaraly, un homme d’affaires en plein boom », sur rfi.fr, (consulté le ).
  4. (en) Mfonobong Nsehe, « The $700 Million Man Of Madagascar: How Ylias Akbaraly Built An Empire In The Island Country », sur Forbes (consulté le )
  5. « Les plus grandes fortunes d'Afrique francophone subsaharienne sont… », sur RFI, (consulté le )
  6. « Vidéo – Madagascar : comment Ylias Akbaraly s’est bâti un empire - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  7. (en) « The Monk Of Business: Ylias Akbaraly Talks About Secret To Success And Plans To Take Africa With Him », sur www.forbesafrica.com, (consulté le )
  8. « Ylias Akbaraly: "Je veux rendre à Thomson Broadcast sa renommée des années 2010" », sur afrique.latribune.fr, (consulté le )
  9. « Ylias Akbaraly, un businessman ouvert sur le monde », .
  10. (en-US) « Mr. Ylias Akbaraly », sur offshoreleaks.icij.org (consulté le )
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