Yaël Pachet

Yaël Pachet, née le à Orléans, est une femme de lettres française.

Biographie

Famille et vie privée

Son grand-père paternel, mort en 1965, est un juif d’Odessa arrivé en France juste avant la Première Guerre mondiale[1].

Yaël Pachet est la fille de l'écrivain Pierre Pachet (1937-2016). Elle est la sœur du scientifique François Pachet (né en 1964) et la cousine de Colombe Schneck, écrivain et journaliste, et d'Antoine Schneck, photographe.

Avec l'écrivain Pierre Michon, elle a une fille prénommée Louise, née en 1998.

Carrière littéraire et musicale

Yaël Pachet commence par publier des textes littéraires dans diverses revues : Po&sie[2], L’Animal, Théodore Balmoral. Elle assure également la critique des parutions musicales pour La Quinzaine littéraire, et continue à contribuer régulièrement à La Nouvelle Quinzaine littéraire[3],[4],[5].

Depuis 1998, elle est choriste au sein du chœur permanent d’Angers-Nantes Opéra, dans le pupitre d’alto 1.

On est bien, on a peur[6], son premier livre, est publié en aux Éditions Verticales. Paraissent ensuite Mes établissements (Verticales, 2004)[7] et Point de vue d’un lièvre mort (Argol, 2006).

En 2005, elle participe au recueil Écrire, pourquoi ?[8], publié à l'occasion de la création des éditions Argol.

Elle publie Ce que je n'entends pas en 2012 aux éditions Aden[9].

En paraît Le Peuple de mon père, récit biographique sur son père[10],[11].

Publications

  • On est bien, on a peur, éditions Verticales, coll. « Minimales », 2002
  • Mes établissements, Verticales, 2004
  • Point de vue d’un lièvre mort, éditions Argol, 2006
  • Ce que je n'entends pas, éditions Aden, 2012
  • Le Peuple de mon père, Fayard, 2019

Autres

  • Antoine Schneck (photographies), textes de Laurent Boudier et Yaël Pachet, Paris, galerie Berthet-Aittouarès, 2010 (ISBN 978-2-9529757-4-2)
  • Pierre Pachet. Un écrivain aux aguets (œuvres choisies), préface d'Emmanuel Carrère, postface de Martin Rueff, notices d'introduction de Yaël Pachet, Paris, Pauvert, 2020 (ISBN 978-2-7202-1565-0)
  • Emmanuelle Bollack, une vagabonde de l'intérieur, texte du catalogue d'exposition, Paris, galerie Convergences, 2023[12]

Notes et références

  1. « Mort de l’écrivain Pierre Pachet », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
  2. Yaël Pachet, « Déménagement de moi », Po&sie, no 86, .
  3. Yaël Pachet, « Dans la peau d'une bourgeoise », La Nouvelle Quinzaine littéraire, no 1102, (lire en ligne).
  4. Yaël Pachet, « Rendez-vous avec Topor », La Nouvelle Quinzaine littéraire, no 1107, (lire en ligne).
  5. Yaël Pachet, « L'infini dans un éclair », La Nouvelle Quinzaine littéraire, no 1120, (lire en ligne).
  6. Jean-Luc Douin, « "Minimales" en marge du roman », Le Monde des livres, (lire en ligne).
  7. « Yaël Pachet. Mes établissements », sur libération.fr, (consulté le ).
  8. Présentation de l'ouvrage, site du Centre atlantique de philosophie.
  9. Thierry Laisney, « Ce qui s'écrit, ce qui s'entend », La Nouvelle Quinzaine littéraire, no 1072, (lire en ligne).
  10. Solenn de Royer, « La mer, le père, le mari et la clé USB », Le Monde, (lire en ligne).
  11. Alexandra Schwartzbrod, « Yaël Pachet dans les pages de son père », Libération, (lire en ligne).
  12. Voir sur galerieconvergences.com.

Liens externes

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