Walter Galpin Alcock

Sir Walter Galpin Alcock (né le et mort le ) est un organiste et compositeur anglais ayant occupé un certain nombre de postes importants en tant qu'organiste, jouant notamment à l'abbaye de Westminster lors des couronnements de trois rois britanniques : Édouard VII (1902), George V (1911) et George VI (1937). Walter Alcock a également été professeur d'orgue au Royal College of Music de Londres.

Biographie

Walter Galpin Alcock est né à Edenbridge (Kent) le [1]. Il est le fils de Walter William Alcock et de Mary Galpin. En 1871, Walter William était le surintendant de l'orphelinat de la police métropolitaine à Fortescue House, Twickenham.

À l'âge de 15 ans, Walter Alcock obtient une bourse d'études et se rend à Londres au Royal College of Music, où il étudie la composition auprès d'Arthur Sullivan et l'orgue avec John Stainer[2].

Après divers postes (notamment Holy Trinity, Sloane Street (en) et à l'église Sainte-Marguerite de Westminster), il est nommé en 1893 professeur d'orgue au Royal College of Music[2]. La même année, Alcock épouse Naomi Blanche Lucas. Ensemble ils auront un fils et cinq filles. La fille aînée, Naomi Judith, a épousé Dingwall Latham Bateson (en) en 1922.

Walter Alcock a été organiste assistant de l'abbaye de Westminster à partir de 1896, et, simultanément, organiste des chapelles royales à partir de 1902. En 1916, il devient organiste de la cathédrale de Salisbury où il supervise la restauration des grandes orgues[1]. Fidèle à l'orgue qu'a connu Henry Willis (en)[3], Alcock alla même jusqu'à refuser que des parties de l'instrument sortent de la cathédrale[4].

Il joue jouant lors des couronnements de trois rois britanniques, Édouard VII, George V et George VI[1].

Entre 1917 et 1924, Alcock, avec Charles Harford Lloyd (en), jongle ainsi avec le poste de directeur de The Madrigal Society (en), pour seconder le vieillissant Sir Frederick Bridge, nommé à ce poste depuis 1888.

Alcock a été fait chevalier en 1933[1], pour ses services à la musique. Il était un enseignant particulièrement apprécié de ses nombreux étudiants. Parmi ses élèves notables figurent Edward Bairstow[5], Ralph Downes et S. Drummond Wolff (en).

Ses passe-temps comprenaient la construction d'un chemin de fer miniature, avec lequel les enfants de chœur de Salisbury voulaient tous s'amuser[6].

Walter Alcock est décédé à l'âge de 85 ans, le [1]. Son enterrement a eu lieu dans la cathédrale de Salisbury.

Dans un hommage nécrologique, Sir Thomas Armstrong a loué les qualités techniques et musicales d'Alcock comme interprète, ajoutant[7] :

« What brilliance there was in his passage-work! What fire in his handling of a Bach Toccata! What restraint and climax in his fugue playing! It was virile, impassioned, romantic, but controlled. No academic pretensions here about making it sound like some emasculated eighteenth-century instrument! And at eighty Alcock was all that he had been at fifty, with an added maturity and mellowness. It was wonderful. »

« Quelle brillance dans ses passages ! Quelle fougue dans son traitement d'une Toccata de Bach ! Quelle retenue et quelle apogée dans son jeu de fugue ! C'était viril, passionné, romantique, mais contrôlé. Pas de prétention académique ici pour faire sonner l'instrument comme un instrument émasculé du XVIIIe siècle ! Et à quatre-vingts ans, Alcock est tout ce qu'il était à cinquante ans, avec une maturité et une douceur supplémentaires. C'est merveilleux. »

Notes et références

  1. (en) Stanley Webb et Paul Hale, « Alcock, Sir Walter », sur Grove Music Online, (DOI 10.1093/gmo/9781561592630.article.00493, consulté le )
  2. (en) « Sir Walter Alcock », The Times, , p. 7
  3. (en) Stanley Webb, Paul Hale, « Alcock, Sir Walter (Galpin) », sur Grove Music Online - Oxford Music Online, (consulté le )
  4. (en) W. G. Alcock, « Salisbury Cathedral Organ in The Musical Times vol. 75, No 1098, août 1934, pages 730-732 », sur Jstor (consulté le )
  5. (en) Francis Jackson, « Bairstow, Edward C(uthbert) », sur Grove Music Online - Oxford Music Online, (consulté le )
  6. (en) « Sir Walter Alcock », sur The Twickenham Museum (consulté le )
  7. (en) Thomas Armstrong, « Walter Galpin Alcock », The Musical Times, Vol 88, No 1256, , Pages 317-319 (lire en ligne)

Liens externes

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