Vincent Adler

Vincent Adler naît le 3 avril 1826 à Raab (aujourd'hui Győr)[1].

Il étudie à Budapest auprès de son beau-frère, Ferenc Erkel, avant de se perfectionner à Vienne. Il a peut-être également travaillé avec Liszt[1].

Adler fait carrière comme pianiste concertiste et s'installe à Paris, où ses œuvres sont publiées à partir de 1854. Il se lie avec de nombreux musiciens de la capitale française, dont le compositeur Édouard Lalo, qui voit en lui « un moderne Chopin »[1].

Comme pédagogue, il est professeur à compter de 1867 au Conservatoire de Genève, où il enseigne jusqu'à sa mort prématurée, qui survient le 4 janvier 1871, « miné par la maladie et par une situation matérielle extrêmement précaire[1] ».

Comme compositeur, Vincent Adler est l'auteur de plusieurs partitions pour piano, des pièces de genre ainsi que quelques morceaux plus développés, à l'instar de ses 2 Caprices ou de sa Fantaisie hongroise[2]. Le musicologue Jacques Tchamkerten relève aussi « son Allegro de concert op. 15 (ca 1857) dont la qualité des idées et la maîtrise de l'écriture pianistique sont remarquables[3] ».

• Jacques Tchamkerten, « Adler, Vincent », dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIX^e siècle, Fayard, 2003, xviii-1406 (ISBN 2-213-59316-7, BNF 39052242), p. 16-17.
• Michel Cardinaux, Vincent Adler : un compositeur hongrois à Genève, Rapsodia Helvetica, 2017.

• Ressources relatives à la musique :
  • International Music Score Library Project
  • Répertoire international des sources musicales
• Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :

  • E-archiv.li
  • Österreichisches Biographisches Lexikon 1815–1950
• Notices d'autorité :

  • VIAF
  • ISNI
  • BnF (données)
  • LCCN
  • GND
  • Italie
  • Espagne
  • Pologne
  • Tchéquie
  • WorldCat

• Portail de la musique classique
• Portail de la France au XIX^e siècle