Trio pour clarinette, violon et piano

Il existe des exemples de trios clarinette, violon et piano antérieurs à 1970, réalisés par des compositeurs tels que Bartók (Contrastes), Baußnern (Sérénade), Stravinsky (suite de L'histoire du soldat), Milhaud (Suite pour clarinette, violon et piano, Op. 157b), Khachaturian. (Trio pour clarinette, violon et piano), Berg, Krenek et Ives.

Le Trio Verdehr a commandé des trios à des compositeurs tels que Leslie Bassett, Alan Hovhaness, Michael Daugherty, Karel Husa, Thea Musgrave, Ned Rorem, Ida Gotkovsky, Gunther Schuller, Peter Schickele, Jennifer Higdon, Alexander Arutiunian, David Diamond, Scott McAllister, William Bolcom, Betsy Jolas, Bright Sheng, Roberto Sierra, Libby Larsen, Philippe Manoury, Gian Carlo Menotti, Peter Sculthorpe, Iván Erőd et Joan Tower.

La pièce The End of Summer (1985) de Ned Rorem, que l'on retrouve sur plusieurs enregistrements de son œuvre, comporte des allusions à la musique d'église. Le compositeur décrit les similitudes de cette pièce avec son prédécesseur direct, son œuvre Scenes from Childhood, dans la mesure où chacun des trois mouvements est "suggéré par des œuvres musicales d'antan. Il y a des suggestions de Satie, Brahms, des chansonnettes de marelle et des hymnes protestants"[5]. Ned Rorem dit que ses pièces, celles de Musgrave et de Dickinson " citent toutes littéralement le passé " et décrit également avoir demandé à " Chuck " s'il avait déjà désapprouvé les pièces de Samuel Barber comme le partenaire de Rorem l'a fait pour celle de Rorem le soir de sa première[6].

Le A Trio Setting de Gunther Schuller, dans " la forme classique rapide-lente-scherzo-rapide " montre l'influence de Bartók mais est décrit comme " original... varié, affectant et excitant tour à tour, et inventif " méritant d'être réécouté[7].

Variations de Nathan Currier est décrite comme "plus difficile" et apparemment "trop longue à presque 34 minutes". Elle cite à plusieurs reprises comme thème une chanson de Binchois, "De plus en plus", sonnant comme une berceuse de Brahms. La pièce montre également l'influence des Contrastes de Bartók[7].

Le Trio Setting de Husa [W22], commandé par le Trio Verdehr en 1981, met en valeur chaque instrument dans un seul mouvement et a été décrit par William Crutchfield comme, "standout...with its sure sense of climax and dramatic variety in the instrumental handling."[8].

Le Pierrot de Thea Musgrave a été commandé par le Trio Verdehr et a été créé à Istanbul, en Turquie, en 1986. Dans la lignée des œuvres antérieures de Musgrave, comme son deuxième concerto de chambre (1966), son Concerto pour clarinette (1967) et son Space Play (1974), Pierrot est très programmatique et la partition contient des indications sur les lieux de la scène, les plans d'éclairage et les mouvements.

Verdehr a commandé des concertos pour clarinette, violon et piano à Buhr, David, Ott, Skrowaczewski et Wallace. Ils ont également commandé des doubles concertos violon-clarinette à James Niblock, William Wallace, Dinos Constantinides, Paul Chihara, Ian Krouse et Richard Mills.

(Cette liste est incomplète.)

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• (en) John Carbon, « Pierrot for Violin, Clarinet and Piano by Thea Musgrave », Notes, 2^e série, vol. 50, n^o 2,‎ décembre 1993, p. 761–762.
• (en) E. R., « Review: Contrasts, for Violin, Clarinet and Piano by Béla Bartók », Music & Letters, vol. 24, n^o 1,‎ janvier 1943, p. 61.
• (en) Susan Hayes Hitchens, Karel Husa: A Bio-Bibliography, 1991 (ISBN 0-313-25585-7).
• (en) János Kárpáti, « Alternative Structures in Bartók's 'Contrasts' », Studia Musicologica Academiae Scientiarum Hungaricae, t. 23,‎ 1981.
• (en) Stephen R. Max, « Verdehr Trio 3. », American Record Guide, vol. 57, n^o 6,‎ novembre-décembre 1994, p. 218(1).
• (en) Rorem, Lies: A Diary: 1986-1999, 2002 (ISBN 0-306-81106-5).
• (en) Mátyás Seiber, « Béla Bartók's Chamber Music », Tempo, new n^o 13 Bartók Number,‎ 1949, p. 19–31.