Traité de paix sino-tibétain de 783

Le Traité de paix sino-tibétain de 783 ou Traité de Ch'ing-shui, est un traité de paix négocié en 783 entre l'Empire chinois de la Dynastie Tang, gouverné par Tang Dezong et l'Empire du Tibet gouverné par Trisong Detsen, donnant à ce dernier toutes les terres de la région du Kokonor qui correspond à l'actuel lac Qinghai. Le traité est célébré à Qingshui[1]

À la suite de nouvelles provocations, un nouveau traité de paix sera signé en 822 entre les deux empires.

Historique

Contexte

Sous le règne de l'Empereur du Tibet, Trisong Detsen (740797), les Tibétains envahirent la capitale de la Chine Chang'an en 763. L'empereur chinois Daizong de la dynastie Tang s'étant enfui, les Tibétains nommèrent un nouvel empereur[2].

Trisong Detsen a ensuite cherché à s’étendre vers l’ouest, atteignant la rivière Oxus et menaçant le calife arabe, Haroun ar-Rachid. Le Calife fut suffisamment concerné pour établir une alliance avec l’empereur de Chine. Durant le reste de son règne, le roi fut occupé par les guerres avec les arabes à l’ouest, et leva la pression sur ses adversaires chinois à l’est et au nord, jusqu’à la fin de son règne en 797[3].

Carte du bassin versant des rivières Min et Tatu.

Traité de paix

Le traité de paix sino-tibétain fut signé en 783 dans l'actuel Xian de Qingshui privant la Chine des territoires à l'ouest de la rivière Tatu. Il n'empêcha pas les hostilités entre la Chine et l'Empire tibétain de reprendre trois ans plus tard[4].

Références

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