Théodore Didier Delamarre

Théodore Didier Delamarre, ou Théodore Delamarre, né le à Paris où il est mort le , est un peintre français.

Biographie

Théodore Didier Delamarre de Monchaux est le fils de Théodore-Casimir Delamarre, négociant, et de Madeleine Héloïse Martin[1]. Il sera l'oncle de Marcel Delamarre de Monchaux.

Élève de Gabriel Bouret et d'A. Loyer, il expose au Salon de 1859 à 1884[2].

Le , il épouse à Paris, Félicie Mathilde Lyautey, la fille du général Hubert Joseph Lyautey.

Peintre de paysage à ses débuts[3], il est appelé le sinographe car il aime représenter les figures orientales[4]. En 1862, il publie dans Le Progrès sur la civilisation chinoise[5].

Il est élevé au rang de Chevalier de la Légion d'honneur en 1865.

Il meurt à son domicile de la rue Marbeuf à l'âge de 65 ans[6]. Il est inhumé le au cimetière du Père-Lachaise.

Œuvres dans les collections publiques

Œuvres exposées aux Salons parisiens

  • Saint Jérôme, au Salon de 1859
  • La via mala, au Salon de 1859
  • Le marchand de thé de Canton, au Salon de 1861
  • Le peintre de lanternes de Canton, au Salon de 1861
  • Pêcheurs chinois (fleuve de Canton), au Salon de 1861, dessin
  • L’occidentaliste de Shang-Hai, au Salon de 1861
  • La leçon de lecture, au Salon de 1863
  • Tête de jeune hollandais, au Salon de 1863, étude
  • Tête de vieille femme, au Salon de 1863, étude
  • Intérieur chinois à Canton, au Salon de 1864
  • Le jeune malade, au Salon de 1864
  • Marchand chinois comptant ses sapèques, au Salon de 1866
  • Causeurs chinois, au Salon de 1867
  • La rentrée à la factorerie, au Salon de 1868
  • Le jeune portefaix chinois : scène cantonnaise, au Salon de 1868, dessin
  • Lecture chez un mandarin, au Salon de 1869
  • Un mandarin chez lui, au Salon de 1869
  • Le jeune chasseur à pied, à Péking, au Salon de 1870
  • La pipe à opium, au Salon de 1872
  • Jeune mandarin écrivant au pinceau, au Salon de 1873
  • Jeune mandarin écrivant au pinceau, au Salon de 1874
  • Pèlerins japonais revenant du mont Fusi-Yama, au Salon de 1874
  • Le fils du mandarin, au Salon de 1875
  • Le départ des Béarnais, au Salon de 1876
  • Le mandarin et son fils, au Salon de 1876
  • Chinoise au marché, au Salon de 1877
  • Intérieur d’une maison de thé, en Chine, au Salon de 1878,
  • Chevaux et cavaliers mongols, au Salon de 1879
  • Portrait de M. Emile de L., au Salon de 1880, pastel
  • Etudiant chinois, au Salon de 1882
  • La conversation chinoise ; gouache, au Salon de 1884

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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