Sylvie Retailleau
Sylvie Retailleau , née Sylvie Galdin le à Nice (Alpes-Maritimes), est une physicienne et femme politique française. Entre 2016 et 2022, elle est présidente de l'université Paris-Sud (devenue université Paris-Saclay). Elle est ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le gouvernement Élisabeth Borne puis dans le gouvernement Gabriel Attal, depuis le .
| Sylvie Retailleau | |
| .jpg.webp)  Sylvie Retailleau en 2018. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche | |
| En fonction depuis le (1 an, 11 mois et 15 jours) | |
| Président | Emmanuel Macron | 
| Premier ministre | Élisabeth Borne Gabriel Attal | 
| Gouvernement | Borne Attal | 
| Prédécesseur | Frédérique Vidal | 
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Nice (France) | 
| Nationalité | Française | 
| Parti politique | Indépendante | 
| Diplômée de | ENS Paris-Saclay Université Paris-Sud | 
| Profession | Physicienne, professeur des universités | 
| Ministre française de l'Enseignement supérieur | |
Biographie
    
    Famille et formation
    
Elle est née le à Nice[1] sous le nom de Sylvie Valérie Galdin[2].
Après une classe préparatoire au lycée Dumont-d'Urville à Toulon, elle entre à l’École normale supérieure de Cachan puis passe l'agrégation de physique (option « physique appliquée ») en 1988. Elle obtient un doctorat en sciences à l'université Paris-Sud en 1992[3],[4].
Elle n'a aucun lien de parenté avec l'homme politique, leader des Républicains au Sénat, Bruno Retailleau[5],[6].
Carrière professionnelle
    
Elle commence sa carrière en tant qu'enseignante-chercheuse au sein de l'Institut d'électronique fondamentale (IEF) de Paris-Sud/CNRS et porte ses activités sur l'étude théorique de la physique des composants semi-conducteurs pour l’électronique avancée[7]. Elle étudie les dispositifs à hétérojonctions IV-IV en technologie bipolaire et à effet de champ. Ses préoccupations portent sur la modélisation des composants à effet de champ ultimes et des dispositifs de l'électronique moléculaire et quantique (structures à nanotubes de carbone, à nanocristaux de silicium)[réf. nécessaire].
À partir de 2001, elle est professeure à l'université Paris-Sud[8].
De 2007 à 2008, elle est vice-présidente du département de physique de la faculté des sciences d’Orsay, puis vice-doyenne de 2008 à 2011[7].
En 2016, elle est élue présidente de l'université Paris-Sud puis en janvier 2019, de l'université Paris-Saclay[9],[10].
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
    
Le 20 mai 2022, elle est nommée ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement Borne[11],[12],[8].
En décembre 2023, elle exprime son désaccord avec le vote de la loi sur l'immigration, menace de démissionner[13], mais recule après que le président Macron l'assure « que les mesures concernant les étudiants (…) seraient révisées si elles n’étaient pas censurées par le Conseil constitutionnel »[14].
Le 11 janvier 2024, elle est confirmée à son poste dans le gouvernement Attal[15], mais doit son maintien à Agnès Pannier-Runacher, à qui le poste avait été proposé[16].
Décorations
    
Le , Sylvie Retailleau est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « doyenne de la faculté des sciences de l'université Paris Sud ; 22 ans de services »[2].
Le , elle est promue au grade d'officier dans l'ordre national du Mérite au titre de « présidente de l'université Paris-Sud ; 26 ans de services »[17].
Publications
    
- Antoine Petit, Sylvie Retailleau et Cédric Villani, « Groupe de travail 1. Financement de la recherche. » [PDF],
Notes et références
    
- « Sylvie Retailleau », sur Challenges (consulté le ).
- Décret du 29 mars 2013 portant promotion et nomination.
- « Etude du transistor bipolaire npn a double heterojonction si/sige/si par simulations monte-carlo », sur theses.fr (consulté le )
- « Sylvie Retailleau », sur ens-paris-saclay.fr (consulté le )
- Marion Perroud, « Sylvie Retailleau, nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur », sur Challenges, (consulté le )
- Victor Vasseur, « Sur Wikipedia, la bataille sans merci pour modifier les fiches de Pap Ndiaye et Damien Abad », sur France Inter, (consulté le )
- « Sylvie Retailleau », sur Le Point Événements (consulté le )
- David Larousserie, Soazig Le Nevé, « Sylvie Retailleau, présidente de l’université Paris-Saclay, à la tête du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche », sur Le Monde, (consulté le )
- Cécile Chevallier, « Paris-Saclay : la nouvelle présidente de l’université a pris ses fonctions », sur Le Parisien,
- Wally Bordas, « Sylvie Retailleau, au cœur de l’excellence », sur LeFigaro.fr, (consulté le )
- Emma Ferrand et Wally Bordas, « Qui est Sylvie Retailleau, nommée ministre de l’Enseignement supérieur? », sur etudiant.lefigaro.fr (consulté le )
- Olivier Monod, « Avec Sylvie Retailleau, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche change de tête, pas de ligne », sur Libération, (consulté le )
- « Loi immigration : la ministre Sylvie Retailleau a présenté sa démission, qui a été refusée », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Loi immigration : la ministre Sylvie Retailleau a présenté sa démission, refusée par l’Élysée et Matignon », sur Le Figaro, (consulté le )
- « Sylvie Retailleau est reconduite à la tête du ministère de l’Enseignement… », sur aefinfo.fr (consulté le )
- « Agnès Pannier-Runacher et Marc Fesneau, un fauteuil pour deux au ministère de l’agriculture », sur Le Monde (consulté le )
- Décret du 15 novembre 2018 portant promotion et nomination.
Voir aussi
    
    Articles connexes
    
Liens externes
    
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