Suite en rocaille
La Suite en rocaille, op. 84, est une œuvre de Florent Schmitt en quatre mouvements pour quintette avec flûte, violon, alto, violoncelle et harpe, composée en 1934.
| Suite en rocaille op. 84 | |
| Genre | Musique de chambre |
|---|---|
| Nb. de mouvements | 4 |
| Musique | Florent Schmitt |
| Durée approximative | 14 min 30 s |
| Dates de composition | 1934 |
| Création | Concerts du Triton,Paris |
| Interprètes | Quintette instrumental de Parisde Pierre Jamet |
Composition
Florent Schmitt compose la Suite en rocaille en 1934[1]. La partition est créée par le Quintette instrumental de Paris de Pierre Jamet[2], le , dans le cadre des concerts du Triton[3]. Publiée par les Éditions Durand[4], elle est enregistrée par ses premiers interprètes l'année suivante.
Présentation
Titre
La Suite en rocaille n'est « en rien rocailleuse ». Son titre « quelque peu ironique[5] fait référence au style rocaille du temps de la Régence annonçant les grâces du style Louis XV, et donc représentatif d'un art charmant et mesuré, à la française[6] ».
Toujours pince-sans-rire[7], Florent Schmitt date l'achèvement de la partition « Mosk-Août MCMXXXIV » et commente lui-même son œuvre :
« Petite suite de moins de quatre sous… Le premier morceau est bâti sur deux thèmes teintés d'archaïsme. Le second revêt la forme d'un scherzo à deux thèmes également. Le troisième a ceci de particulier qu'il peut être joué dans deux mouvements : modéré ou lent. Le compositeur a choisi le premier. Cette pièce comporte deux thèmes. Le quatrième mouvement, enfin, est une sorte de rondeau à refrains, en hommage à Haydn. Il est très facile[8]. »
Mouvements
L'œuvre est en quatre mouvements[3] :
- Sans hâte, à

, - Animé, sur une mesure à cinq temps notée

, - Sans lenteur (mouvement très modéré de menuet), à

, - Vif, à

.
L'exécution dure moins de quinze minutes[5].
Analyse
François-René Tranchefort apprécie « cette partition élégante sans mièvrerie[9] ». La Suite en rocaille est « un bijou d'architecture musicale, ruban musical souple disparaissant, réapparaissant et s'échappant à nouveau pour revenir à un finale où la fantaisie ne cède en rien le pas à la perfection d'une écriture serrée[2] ».
Discographie
Bibliographie
Ouvrages généraux
Monographies
Notes discographiques
- (fr + en + de) Pierre-Émile Barbier, « L'Homme aux deux visages », p. 3-10, Paris, Praga (PRD 250 156), 2000..
Références
- Halbreich 1987, p. 3.
- Marceron 1959, p. 15.
- Barbier 2000, p. 10.
- Marceron 1959, p. 41.
- Tranchefort 1987, p. 777.
- Lorent 2012, p. 104.
- Lorent 2012, p. 112.
- Tranchefort 1987, p. 777-778.
- Tranchefort 1987, p. 778.
Liens externes
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