Stade Francis-Rongiéras

Le stade Francis-Rongiéras est le principal stade de la ville de Périgueux. Situé au nord-ouest de la ville en direction d'Angoulême, le CA Périgueux, club de rugby à XV évoluant en Nationale, en est le club résident.

Historique

Le stade Francis-Rongiéras est un stade inauguré en 1976[1], composé d'un terrain d'honneur destiné au rugby que ceinture une piste d'athlétisme au sein d'un vaste complexe sportif comprenant plusieurs terrains annexes dont le vieux stade Roger-Dantou [1] et où évoluent l'ensemble des équipes du CA Périgueux.

Le vieux stade Roger-Dantou (ici en février 2014) constitue avec le stade Francis-Rongiéras l'une des annexes du complexe sportif.

Le terrain d'honneur porte le nom du rugbyman Francis Rongiéras après que celui-ci décède sur le terrain du Club olympique Périgueux-Ouest le 15 juin 1991, à l'âge de 33 ans[1]^,[2]^,[3]. C'est en 2008 que le stade municipal a été baptisé à son nom, sur proposition du maire de Périgueux, Michel Moyrand, alors que sa voie d'accès à pris le nom de rue Francis-Rongiéras depuis 2001[4].

Le stade est rénové en septembre et octobre 2010[5].

Une petite tribune est construite en septembre 2010 en face de la tribune principale. Avec l'ajout d'un dallage, elle remplace un ancien gradin qui est alors démonté[5]. Les deux tribunes peuvent accueillir respectivement 3 000 et 3 520 personnes[6]. La capacité d'accueil habituelle du stade est de 10 220 places dont 6 520 places assises.

Le 10 janvier 2010, 10 200 personnes assistent le à la rencontre de coupe de France entre le Trélissac Football Club, club de football de la banlieue de Périgueux, et l'Olympique de Marseille[6]^,[1].

Avec le démarrage du Club athlétique Périgueux Dordogne en Championnat de France de 2^e division et les demandes de la Fédération française de rugby à XV qui en découlent, la Ville de Périgueux réaménage le stade entre l'été 2011 et le 8 février 2012, avec les 274 000 € que le club reçoit lors de son changement de division, ajoutés aux 64 464 € du conseil régional d'Aquitaine et aux 9 000 € de l'État[5]. Sont rénovés l'aire de jeu (6 700 €), les vestiaires des arbitres (1 000 €), les panneaux publicitaires (20 000 €), les loges (51 000 €), plus celle réservée aux commentateurs sportifs (5 400 € de plus), l'espace d'accueil sous un nouveau chapiteau de 15 mètres sur 35 (137 000 €), l'équipement du club-house (7 000 €), les bureaux dans des constructions modulaires (18 000 €), ainsi qu'un enrobé autour de la petite tribune (28 000 €)[5]^,[7]. Le projet de l'établissement d'une salle de musculation est refusé[7].

La boutique du club de rugby à XV se trouve à l'entrée du stade[8].

Le mercredi 9 février 2022, le Bergerac Périgord FC, club de Dordogne pensionnaire de National 2, accueille le FC Versailles 78 autre pensionnaire de N2 pour le quart de finale de la Coupe de France.

Le complexe sportif municipal entre dans une phase de travaux en 2023-2024. Dans un premier temps, le stade Roger-Dantou, actuel terrain d'entraînement du Club athlétique Périgueux Dordogne (CAP), va à partir de mars 2023 être mis à niveau pour que l'équipe première du CAP s'y produise en compétition officielle pour la saison 2023-2024, avec création de main courante et de tunnel rétractable[9] et augmentation de sa capacité d'accueil passant de 1 200 à 2 900 personnes[10]. Une fois ceux-ci réalisés, les travaux investiront le stade Francis-Rongiéras à partir de septembre 2023 pour améliorer les grandes tribunes, créer un ascenseur pour les personnes à mobilité réduite ainsi qu'une entrée supplémentaire au niveau de la voie des Stades et mieux sécuriser les entrées du tennis[9]. Pendant ce temps, la piste d'athlétisme du stade Francis-Rongiéras restera opérationnelle jusqu'en juin 2024, avant d'être supprimée[9]. Entre-temps, la nouvelle piste d'athlétisme de 400 m, homologuée pour des compétitions régionales, sera créée autour du stade de la Font-Pinquet où s'entraînent les enfants et les jeunes rugbymen[9]. Les travaux du pôle sportif devraient être achevés en décembre 2024[9].

Fréquentation

Les 5 meilleures affluences moyennes du stade Francis-Rongiéras[6]

#	Affluence moyenne	Division	Saison sportive	Sport
1	2 302	D2	2012-2013	Rugby à XV
2	2 083	D1–1A	2001-2002	Rugby à XV
3	1 921	D1–1B	2000-2001	Rugby à XV
4	1 516	D2	2003-2004	Rugby à XV
5	1 485	D2	2004-2005	Rugby à XV

Les 10 meilleures affluences records du stade Francis-Rongiéras[6]

#	Équipe n^o 1	Équipe n^o 2	Score	Affluence	Année	Compétition	Sport
1	Trélissac FC	Olympique de Marseille	0-2	10 200	2010	1/32^e – Coupe de France	Football
2	CA Périgueux	RC Massy	20-25	8 000	2011	Demi-finale – D2	Rugby à XV
3	Périgueux FC	RC Lens	0-4	6 100	1987	Huitième de finale – Coupe de France	Football
4	CA Périgueux	USO Nevers	9-14	5 326	2014	Fédérale 1	Rugby à XV
5	CA Périgueux	CS Bourgoin-Jallieu	18-25	4 300	2012	D2	Rugby à XV
6	CA Périgueux	FC Auch	9-11	3 802	2012	D2	Rugby à XV
7	CA Périgueux	Aviron bayonnais	18-28	3 667	2004	D2	Rugby à XV
8	CA Périgueux	Stade rochelais	32-20	3 500	2012	D2	Rugby à XV
9	CA Périgueux	AC Bobigny	34-13	3 500	2011	Quart de finale – D2	Rugby à XV
10	CA Périgueux	RC Narbonne	21-9	3 500	2012	D2	Rugby à XV

Notes et références

« Le stade Francis Rongiéras », sur capdrugby.fr (consulté le 27 septembre 2014).
« Un rugbyman de Périgueux décède en plein match », Le Parisien,‎ 11 janvier 2009 (lire en ligne).
Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, Périgueux, éditions la Lauze, mars 2003, 601 p. (ISBN 2-912032-50-4), p. 219.
Frédéric Cormary, « 9 juillet 2008 : on décide de rebaptiser le stade », Sud Ouest, 10 juillet 2008.
« Aménagements au stade Francis-Rongiéras », sur perigueux.fr (consulté le 27 septembre 2014).
« Stade de Périgueux : Stade Francis-Rongiéras », sur stades-spectateurs.com (consulté le 27 septembre 2014).
Alain Bernard, « Le stade Francis-Rongiéras réaménagé », Sud Ouest,‎ 24 octobre 2011 (lire en ligne).
Ligue nationale de rugby, « CAP Rugby Périgueux » [PDF], sur lnr.fr, 2011-2012, p. 170-173.
Grégoire Morizet, « La piste d'athlétisme restera au stade municipal », Sud Ouest édition Dordogne, 25 février 2023, p. 16.
Clément Bouynet, « Pour un Dantou chaud comme la braise », Sud Ouest édition Dordogne, 24 août 2023, p. 11.

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[capdrugby.fr-1] « Le stade Francis Rongiéras », sur capdrugby.fr (consulté le 27 septembre 2014).

[2] « Un rugbyman de Périgueux décède en plein match », Le Parisien,‎ 11 janvier 2009 (lire en ligne).

[3] Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, Périgueux, éditions la Lauze, mars 2003, 601 p. (ISBN 2-912032-50-4), p. 219.

[4] Frédéric Cormary, « 9 juillet 2008 : on décide de rebaptiser le stade », Sud Ouest, 10 juillet 2008.

[perigueux.fr-5] « Aménagements au stade Francis-Rongiéras », sur perigueux.fr (consulté le 27 septembre 2014).

[stades.spectateurs-6] « Stade de Périgueux : Stade Francis-Rongiéras », sur stades-spectateurs.com (consulté le 27 septembre 2014).

[SO.24102011-7] Alain Bernard, « Le stade Francis-Rongiéras réaménagé », Sud Ouest,‎ 24 octobre 2011 (lire en ligne).

[8] Ligue nationale de rugby, « CAP Rugby Périgueux » [PDF], sur lnr.fr, 2011-2012, p. 170-173.

[SO-25-02-2023-9] Grégoire Morizet, « La piste d'athlétisme restera au stade municipal », Sud Ouest édition Dordogne, 25 février 2023, p. 16.

[10] Clément Bouynet, « Pour un Dantou chaud comme la braise », Sud Ouest édition Dordogne, 24 août 2023, p. 11.