Sonate pour flûte et piano de Koechlin
La Sonate pour flûte et piano, op. 52, est une œuvre de Charles Koechlin composée entre 1911 et 1913.
| Sonate pour flûte et piano op. 52 | |
| Genre | sonate | 
|---|---|
| Nb. de mouvements | 3 | 
| Musique | Charles Koechlin | 
| Effectif | flûte et piano | 
| Durée approximative | 13 min | 
| Dates de composition | 1911-1913 | 
| Dédicataire | Mme Herscher-Clément | 
| Création | Paris, salle Malakoff, concert de la Société musicale indépendante  | 
| Interprètes | Adolphe Hennebains (flûte) et Émilienne Bompard (piano) | 
Présentation
    
La Sonate pour flûte et piano est composée entre 1911 et 1913[1],[2].
L'œuvre est la première d'une longue série de sonates pour divers instruments qui jalonnent la première période créatrice de musique de chambre de Koechlin[2]. La partition est publiée par Senart en 1922 (rééditée par Salabert en 1983)[1],[2].
La Sonate, dédiée à Mme Herscher-Clément, est créée par Adolphe Hennebains (flûte) et Émilienne Bompard (piano) le à Paris, salle Malakoff (56bis avenue de Malakoff), lors d'un concert de la Société musicale indépendante[1],[2].
Structure
    
La Sonate pour flûte et piano, d'une durée moyenne d'exécution de treize minutes environ[3],[4], comprend trois mouvements[1],[2],[5] :
- Adagio molto tranquillo, mouvement au caractère contemplatif et pastoral[2],[5] ;
 - Allegretto très modéré mais sans traîner (mouvement de sicilienne), sorte d'intermezzo lyrique à l'atmosphère tranquille mais qui contraste avec l'unité thématique des mouvements extrêmes[5],[3] ;
 - Final : Animé et gai, final thématiquement lié au premier mouvement, construit sur deux thèmes, dont le premier « est imprégné de bonne humeur et pourrait être un air de danse[5] », et le second, « par contraste, une berceuse[3] ».
 
Otfrid Nies relève que dans ses notes concernant la sonate, Koechlin indique des sous-titres programmatiques pour chaque mouvement, qui ne seront néanmoins pas conservés pour l'édition de la partition publiée du vivant du compositeur[6] :
- Matin tranquille au bord de la mer ;
 - Églogue : Majoresque cadunt altis de montibus umbrae, qui se rapporte à la dernière ligne de la première églogue des Bucoliques de Virgile, Meliboeus et Tityrus, « Et l'ombre des grands monts s'allonge sur la plaine » ;
 - Nymphes d'Artémis dans la forêt.
 
La pièce porte le numéro d'opus 52 dans le catalogue des œuvres de Charles Koechlin.
Discographie
    
    
Références
    
- Orledge 1989, p. 347.
 - Tranchefort 1989, p. 506.
 - Tranchefort 1989, p. 507.
 - (en) Adrian Corleonis, « Sonata for flute & piano, Op. 52 », sur AllMusic (consulté le )
 - Calvocoressi 1999, p. 837.
 - Nies 2017, p. 81.
 - Michel Tibbaut, « Charles Koechlin : enfin la reconnaissance, grâce au SWR de Stuttgart », sur ResMusica,
 - Stephen Greenbank, « KOECHLIN Chamber Music SWR MUSIC SWR19047CD [SG] Classical Music Reviews », sur MusicWeb International,
 
Bibliographie
    
    Ouvrages généraux
    
- Michel Dimitri Calvocoressi et Michel Fleury, « Koechlin, Charles », dans Walter Willson Cobbett et Colin Mason (dir.), Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. II : K–Z, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 1929), 1627 p. (ISBN 2-221-07848-9), p. 836-840.
 - François-René Tranchefort, « Charles Koechlin », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN 2-213-02403-0), p. 506–510.
 
Monographies
    
- Aude Caillet, Charles Koechlin : L'Art de la liberté, Anglet, Séguier, coll. « Carré Musique », , 214 p. (ISBN 2-84049-255-5).
 - Robert Orledge, Charles Koechlin (1867-1950) His Life and Works, Harwood Academic Publishers, , 457 p. (ISBN 3-7186-4898-9).
 
Notes discographiques
    
- (de + fr + en) Otfrid Nies, « Charles Koechlin : Un aperçu de sa vie et de son œuvre » : Musique de chambre, p. 76-91, SWR Music (SWR19047CD), 2017.
 
Liens externes
    
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