Skatteskrapan

Skatteskrapan (le gratte-ciel des impôts, aujourd'hui rebaptisé Skrapan c'est-à-dire simplement le gratte-ciel) est un immeuble situé dans le quartier de Södermalm à Stockholm. Inauguré en 1960, il compte parmi les immeubles les plus hauts de la capitale suédoise.

Construction

Skatteskrapan est une œuvre d'une des figures majeures de l'architecture suédoise du XXe siècle, Paul Hedqvist[1]. C'est un immeuble en forme de croix, qui est parmi les premiers immeubles de Suède à utiliser la technique du mur-rideau, dans laquelle des panneaux de verre et d'aluminium sont posés sur l'ossature du bâtiment. Il doit son nom à son premier occupant, l'administration des impôts de Stockholm (aujourd'hui intégrée à l'agence suédoise des impôts)[1].

Lorsque la construction s'achève en , le bâtiment compte 23 étages, et c'est alors l'immeuble le plus haut de Suède. Il occupe cette position jusqu'en 1964, année où une autre réalisation de Paul Hedqvist prend le relai : le DN-skrapan, siège jusqu'en 1990 du quotidien Dagens Nyheter.

Rénovation

Après que l'agence suédoise des impôts a déménagé vers de nouveaux locaux situés rue Magnus Ladulåsgatan, le bâtiment est rénové et converti en résidence universitaire. Il se voit agrandi de deux étages, avec l'ajout à son sommet d'un restaurant et d'un bar panoramiques. L'immeuble compte donc aujourd'hui 25 étages, pour une hauteur de 86 mètres. Une nouvelle galerie commerçante, située au rez-de-chaussée, a également été inaugurée en 2007[1].

À la suite de cette rénovation, le bâtiment a pris officiellement le nom de Skrapan. C'est le cabinet d'architectes Ahrbom & Partner qui a dirigé les travaux. L'immeuble appartient aujourd'hui (2012) au groupe immobilier Vasakronan.

Galerie

Annexes

Notes

  1. (sv) Om Skrapan sur le site officiel de l'immeuble.
  • icône décorative Portail des gratte-ciel
  • icône décorative Portail de Stockholm
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.