Siège de Sainte-Foy
Le Siège de Sainte-Foy a été réalisé par le roi Louis XIII, en 1622, lors des Rébellions huguenotes.
Préambule
    
Après avoir pris Royan le , Louis XIII confie le blocus de La Rochelle à son cousin Louis, comte de Soissons, pendant qu'il continue, de son côté, sa marche en direction du Languedoc où Montmorency luttait à grand-peine contre Henri de Rohan.
L'armée du roi, partie de Royan le 16 mai et passant par Mortagne, Mirambeau, Montlieu, Saint-Aulaye, Guitres, Saint-Émilion, Castillon, arrive le 25 mai devant Sainte-Foy-la-Grande, défendue par Jacques Nompar de Caumont, duc de La Force.
Ordre de bataille
    
    
Le siège
    
La place de Sainte-Foy était défendue par Jacques Nompar de Caumont, duc de La Force, et des huguenots béarnais. Il est dit : « Sainte-Foy n'était qu'une bicoque » c'est-à-dire une petite place forte de peu d’importance, de peu de défense et en mauvais état[1]. Charles, duc d'Elbeuf, fait avancer son infanterie près de la ville. Après négociation avec Antoine de Loménie de La Ville-aux-Clercs, le duc de La Force décide de rendre Sainte-Foy sans combat en échange de 20 000 écus pour compensation de son Gouvernement du Béarn, de la charge de capitaine des Gardes et du bâton de maréchal[2].
Bibliographie
    
- Colonel Édouard Hardy de Périni : Batailles françaises
- Marquis de La Grange : Mémoires authentiques de Jacques Nompar de Caumont duc de La Force
Articles connexes
    
    
Notes et références
    
- Mémoires authentiques de Jacques Nompar de Caumont duc de La Force Par le marquis de La Grange Tome 2 page198
- Colonel Édouard Hardy de Périni : Batailles françaises page 25
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