Siège de Saint-Florent

Après un blocus des navires de la Royal Navy de Horatio Nelson, un débarquement a lieu : les troupes anglaises accostent et s'allient avec environ 1 200 Corses. La ville de Saint-Florent était dominée par deux tours défensives : l'une au nord près de Punta Mortella, commandée par Antoine Gentili, et l'autre à la redoute militaire nommée Convention. Une fois ces deux tours prises par l'assaillant, la ville de Saint-Florent accepte de capituler, et la flotte britannique de Samuel Hood peut alors naviguer dans la rade[2]. Un grand nombre des défenseurs de Saint-Florent, dont Antoine Gentili, ont pu s'enfuir à Bastia, où ils ont participé à la défense de la ville.

Saint-Florent était alors l'une des trois grandes garnisons françaises de Corse. Les forces anglo-corses ont ensuite capturé Bastia en mai qui capitule avec les honneurs de guerre[3] et Calvi en août 1794 pour se retirer finalement deux ans plus tard.

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Siege of Saint-Florent » (voir la liste des auteurs).

• (en) Desmond Gregory, The Ungovernable Rock : A History of the Anglo-Corsican Kingdom and its role in Britain's Mediterranean Strategy During the Revolutionary War (1793-1797), Associated University Presses, 1985
• (en) Desmond Gregory, Napoleon's Jailor: Lt. General Sir Hudson Lowe : A Life, Associated University Presses, 1996
• (en) John Sugden, Nelson: A Dream of Glory, Pilmico, 2005

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