Salah Garmadi

Salah Garmadi (arabe : صالح القرمادي), né le à Tunis et mort le dans un accident de la route en Tunisie[1],[2], est un poète tunisien arabophone et francophone.

Biographie

Membre du mouvement littéraire Fi ghayr al-amoudi wal-hurr (Poésie autre que métrique et libre), emmené notamment par Tahar Hammami, Habib Zannad et Fadhila Chebbi, il est notamment l'auteur de Al-lahma al-hayya (Chair vive, 1970), qui est écrit en dialecte tunisien[3], et de Nos ancêtres les Bédouins (1975)[4].

Il est l'un des cofondateurs de la revue progressiste Attajdid[4]. Il est également connu pour des traductions arabes d'ouvrages dont Je t'offrirai une gazelle de Malek Haddad[4].

Notes et références

  1. (en) Simon Gikandi, Encyclopedia of African Literature, Londres, Routledge, , 648 p. (ISBN 978-1-134-58222-8), p. 471.
  2. (en) « Salah Garmadi. Counsel For My Family After My Death »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur greeninteger.com (consulté le ).
  3. (en) Éric Sellin et Hédi Abdel-Jaouad, « An introduction to Maghrebian literature »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur findarticles.com.
  4. « Salah Garmadi », sur jardindespoetes.tripod.com (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Yamna Abdelkader, « Salah Garmadi », dans Christiane Chaulet Achour, Dictionnaire des écrivains francophones classiques : Afrique subsaharienne, Caraïbe, Maghreb, Machrek, Océan Indien, Paris, Champion, (ISBN 978-2745321268), p. 185-188.
  • Tahar Bekri, « Quatre saisons pour un arbre disparu, poèmes à Salah Garmadi », dans Le Laboureur du soleil, Paris, L'Harmattan, coll. « Lettres du monde arabe », (ISBN 978-2738410597).
  • « Poètes tunisiens de langue française : Claude Benady, Larbi Ben Ali, Hedi Bouraoui, Majid El Houssi, Salah Garmadi, Moncef Ghachem, Abdelaziz Kacem, Chems Nadir », Poésie 1, Paris, Éditions Saint-Germain-des-Prés, no 115, (OCLC 493652544).

Liens externes

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