Saint-Jean-de-Dieu (Bas-Saint-Laurent)

Dans les années 1850, la première colonie de l'endroit portait le nom de « Bégon ». À cette époque, les colons mettaient leur avoir en commun et leur rang fut alors surnommé « La Société ». D'ailleurs, ce fut le nom d'un bureau de poste de 1912 à 1943 et ce nom est toujours conservé pour nommer un hameau. De son côté, le nom de « Bégon » fait référence à Michel Bégon de la Picardière, intendant de la Nouvelle-France de 1710 à 1726. La municipalité de canton créée en 1865 reprit le nom de « Bégon » et un bureau de poste ouvert en 1868 le reprit également[1].

La paroisse locale porte le nom de « Saint-Jean-de-Dieu » depuis 1873. La municipalité et le bureau de poste reprirent ce nom à partir de 1947[1].

La municipalité de Saint-Jean-de-Dieu fait partie de la municipalité régionale de comté des Basques dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent[2]. Elle se situe à environ 25 km au sud-est de Trois-Pistoles[1].

Municipalités limitrophes

		Sainte-Françoise	Saint-Médard
	Saint-Éloi	N	Saint-Guy
		O    Saint-Jean-de-Dieu    E
		S
	Saint-Clément	Saint-Cyprien	Sainte-Rita

Les premiers colons de l'endroit, originaires principalement de Trois-Pistoles, arrivent vers 1850 lors de la création de la colonie Bégon qui était située à environ 8 km de l'actuel village[1].

Le 30 juin 1863, la première chapelle est construite[3]. Le 1^er janvier 1864, la municipalité de canton de Bégon est créée[4]. En 1868, le bureau de poste est ouvert[1].

Le 18 juin 1873, la paroisse de Saint-Jean-de-Dieu est érigée canoniquement et elle est érigée civilement le 17 décembre suivant. Les registres paroissiaux sont ouverts depuis le 1^er janvier 1874. Le premier curé, Louis Arpin, est nommé en 1877. Auparavant, la paroisse était desservie par le curé de Sainte-Françoise. La première église, construite en bois, est également érigée en 1877 et parachevée en 1895[3]^,[4].

En 1921, une deuxième église, en pierre, est érigée[3].

En 1947, la municipalité de canton change de statut pour celui de municipalité et adopte alors son nom actuel, « Saint-Jean-de-Dieu »[1].

Le 3 janvier 1959, l'église est incendiée. La même année, une troisième église est construite. Cette dernière fut bénite en 1961[3].

Les principales activités économiques de Saint-Jean-de-Dieu sont l'industrie laitière et l'élevage d'animaux de boucherie[1].

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[5].