Ségalin
Origine
    
Le ségalin est né du métissage intraspécifique du jurançon noir N et du portugais bleu N réalisé en 1957. Après de nombreuses années de vinification destinées à l'évaluer, il a été homologué en 1976[2].
Caractères ampélographiques
    
Le jeune rameau est cotonneux avec des jeunes feuilles vertes.
Les feuilles adultes sont orbiculaires, vert foncé à 3 ou 5 lobes, un sinus pétiolaire en U, ferme ou à bords légèrement recouvrant, à dents courtes et rectilignes.
Les grappes sont moyennes et les baies très petites et arrondies.
Aptitudes
    
    Culturales
    
En climat méditerranéen, il se montre peu vigoureux. Il est plus a son aise sous un climat plus tempéré. Il peut être conduit en taille longe modérée et palissé.
Sensibilité
    
Il craint le dessèchement de la rafle et la carence en magnésie, surtout sur porte-greffe SO4. En revanche, il résiste plutôt bien à la pourriture grise.
Technologique
    
Il donne des vins colorés, charpentés et tanniques, corsé et aromatique.
Sources
    
    Notes
    
- Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
Références
    
- « Code d'identification des cépages préconisé par le World Information and Early Warning System » (consulté le )
- « Le ségalin » (consulté le )
Bibliographie
    
- ENTAV-INRA-ENSAM-ONIVINS, Catalogue des variétés et clones de vigne cultivés en France, Paris, ENTAV, Éditeur, , 355 p. (ISBN 978-2-9509682-0-3), p. 185
