Sándor Tar

Sándor Tar, né le à Hajdúsámson et mort le à Debrecen, est un écrivain hongrois.

Biographie

Originaire de la région de Debrecen, où il a passé toute sa vie, il a travaillé en usine comme ouvrier, puis comme contremaître, jusqu'à son licenciement, en 1992, dans le cadre des privatisations du gouvernement Antall. Il a passé ses dernières années dans la pauvreté. En 1999, il a reconnu que, victime d'un chantage à cause de son homosexualité, il avait été obligé de collaborer un tant soit peu avec la police politique en rédigeant des rapports sur János Kenedi, éditeur de la revue littéraire Mozgo Vilag, qui lui a pardonné.

Dans ses chroniques et courts récits, Sándor Tar évoque avec prédilection la vie des sous-prolétaires qu'il connaît par expérience. Ouvriers au chômage et sans perspectives de retrouver du travail, ou paysans démunis de tout, ils vivent dans une misère matérielle, intellectuelle et sexuelle effrayante et ne trouvent bien souvent qu'un moyen d'oublier un instant leur vie sordide : l'alcool.

Prix et récompenses

Œuvres

En hongrois

  • A 6714-es személy, 1981 (Train no 6714).
  • A te országod, 1993 (Que ton règne arrive).
  • A mi utcánk, 1995 (Notre rue)
  • Szürke galamb, 1996 (Le pigeon gris)
  • Lassú teher 1998 (Transport lent).
  • Nóra jön : valogatott es új novellak, 2000 (Nóra arrive: nouvelles choisies et récentes).
  • A térkép szélén, 2003 (Sur le bord de la carte).
  • Az alku : gonosz történetek, 2004 (Le marchandage: histoires méchantes).

En français

  • Tout est loin, Actes Sud, 1996. Traduction de Patricia Moncorgé.
  • Choucas et autres nouvelles, Actes Sud, 1998. Traduction de Patricia Moncorgé.
  • Notre rue, Actes Sud, 2001. Traduction de Patricia Moncorgé.

Liens externes

  • icône décorative Portail de la littérature
  • icône décorative Portail de la Hongrie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.