Rue de la Saunerie

Cette rue commençait aux 2-4, quai de la Mégisserie et finissait aux 11-13, rue Saint-Germain-l'Auxerrois. Elle était située dans l'ancien 4^e arrondissement dans le quartier du Louvre[1].

Les numéros de la rue étaient noirs[2], le dernier numéro impair était le n^o 11 et le dernier numéro pair était le n^o 10.

Cette rue doit son nom parce que la « maison de la marchandise de sel » y était située à proximité.

Cette rue qui se prolongeait initialement, en retour, jusqu'à la rue Saint-Denis était désignée, en 1256, 1267 et 1407, sous le nom de « rue de la Saulnerie ».

Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « rue de la Saunerie », car la maison de la marchandise de sel y était située à proximité à côté du Grand Châtelet, que la collecte de 1313 nomme « faute du pont de la Saunerie ». Cette maison, devenue par la suite le Grenier à Sel, n'a été transférée rue Saint-Germain-l'Auxerrois qu'en 1698.

En 1400, la rue de la Saunerie est l'une des rares rues à être pavée[3].

Elle est citée sous le nom de « rue de la Petite-Poissonnerie » dans un manuscrit de 1636. On trouve cette rue orthographiée à tort « rue Sonnerie[2]^,[4] ».

Lors du percement du boulevard de Sébastopol et de l'élargissement de la place du Châtelet vers l'ouest, la rue est englobée[5] et disparait en 1854[6] lors de la construction du théâtre du Châtelet[4].

• La rue de la Saunerie située à proximité de la place du Châtelet
• 
  En 1750.
• 
  En 1836.

• Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit.
• Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris, avec préface, notes et glossaire par Edgar Mareuse.
• Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1816.

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• Transformations de Paris sous le Second Empire

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