Rue de la Salpêtrière (Nancy)
La rue de la Salpêtrière est une voie de la commune de Nancy, dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Lorraine (Grand Est).
| Rue de la Salpêtrière | |
|   Ancienne imprimerie Royer | |
| Situation | |
|---|---|
| Coordonnées | 48° 41′ 08″ nord, 6° 11′ 09″ est | 
| Pays |  France | 
| Région | Lorraine | 
| Département | Meurthe-et-Moselle | 
| Ville | Nancy | 
| Quartier(s) | Charles III - Centre Ville | 
| Début | Rue Saint-Dizier | 
| Fin | Rue des Quatre-Églises | 
| Morphologie | |
| Type | rue | 
| Longueur | 95 m | 
| Histoire | |
| Protection | 1994 (partiel) | 
Situation et accès
    
La rue de la Salpêtrière est placée au sein de la Ville-neuve et appartient administrativement au quartier Charles III - Centre Ville.
Origine du nom
    
Salpêtrerie, comme poudrerie, indique un lieu de fabrication, tandis que Salpêtrière, comme poudrière, indique un simple dépôt. Littré dit tout simplement : salpêtrerie, fabrique de salpêtre ; salpêtrière, lieu où l'on fait du salpêtre.
Au sujet de cette rue et de cet établissement ducal, Jean-Jacques Lionnois écrit ces mots : « C'est le long du mur de clôture élevé sur les fortifications démolies qu'est située la Salpêtrière où il y a un bâtiment pour les ouvriers qui travaillent à la confection des salpêtres, et un jardin. Il y a aussi un commissaire des poudres ayant inspection sur les salpêtres de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Evêchés. Au côté oriental, est un fort beau jardin que Édouard de Warren[1] avait fait dresser le long du mur de clôture et près de la porte Saint-Nicolas ».
Historique
    
Cette rue a été créée en 1703 le long des remparts de la Ville-Neuve, par Édouard Warren, noble irlandais, directeur des poudres et salpêtres du duc Léopold. Elle fut nommée par lui, en souvenir de son pays natal, « rue de Dublin »[2].
Les religieuses Annonciades furent obligées, en 1710, de vendre les terrains de leur couvent, en bordure de la rue de la Salpêtrière. On y construisit les hôtels Thibaut et de Boufflers-Custine
Par corruption, les nancéiens firent de Dublin le mot Bélin, d'où en 1754, la « rue de Bélin ». En 1767, elle est nommée « rue de la Salpêtrerie » et depuis 1814 « rue de la Salpêtrière »[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
    
- no 3 bis : ancienne imprimerie Royer, inscrite pour sa façade au titre des monuments historiques par arrêté du [3].
- no 4 : hôtel de Boufflers-Custine [4] où naquit en 1738 le marquis Stanislas de Boufflers[5] devenu une colocation mythique étudiante, lieu communément appelé "Salpêt" depuis 2000[6].
Bibliographie
    
    
Articles connexes
    
    
Notes et références
    
- Famille de Warren
- Émile Badel : Dictionnaire historique des rues de Nancy de 1903 à 1905 - Tome 2
- Notice no PA00132642, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « l’hôtel de Boufflers », sur stanislasurbietorbi.com (consulté le ).
- Paul Robaux et Dominique Robaux, Les rues de Nancy, Nancy, Éditions universitaires Peter Lang, , 314 p. (ISBN 3-261-04000-9, lire en ligne), p. 269
- Mémoire, Rudi, p.32,
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