Rue d'Enghien (Paris)
La rue d’Enghien est une voie du 10e arrondissement de Paris, en France.
|  10e arrt Rue d’Enghien     | |||
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| Situation | |||
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| Arrondissement | 10e | ||
| Quartier | Porte-Saint-Denis | ||
| Début | 45, rue du Faubourg-Saint-Denis | ||
| Fin | 20, rue du Faubourg-Poissonnière | ||
| Voies desservies | Cour des Petites-Écuries rue d’Hauteville | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 420 m | ||
| Largeur | 15 m | ||
| Historique | |||
| Création | 1792 | ||
| Dénomination | 1814 | ||
| Ancien nom | Rue Mably | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 3307 | ||
| DGI | 3284 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris 
 Géolocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris 
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|  Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
    
La rue d’Enghien est une voie publique située dans le 10e arrondissement de Paris. Elle débute au 45, rue du Faubourg-Saint-Denis, approximativement au bout des passages Brady et de l'Industrie, et se termine au 20, rue du Faubourg-Poissonnière, après avoir croisé la cour des Petites-Écuries et la rue d'Hauteville.
La rue d'Enghien est desservie par :
- la station Strasbourg - Saint-Denis des lignes 4, 8 et 9 ;
- la station Château d'Eau de la ligne 4 ;
- la station Bonne-Nouvelle des lignes 8 et 9.
Origine du nom
    
La rue rend hommage à Louis Antoine de Bourbon-Condé, duc d'Enghien.
Historique
    
Autorisée et dénommée « rue d’Enghien » par lettres patentes du , cette rue n'était pas encore ouverte en 1791. Elle le fut en 1792 sous le nom de « rue Mably », en mémoire de Gabriel Bonnot de Mably (1709-1785), philosophe et ancien chanoine de l'église abbatiale de l'Île Barbe.
En vertu d'un arrêté préfectoral du , elle reprit la dénomination de « rue d'Enghien »[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
    
Dans cette rue au XIXe siècle, Adolphe Goupil et ses associés ouvrirent un magasin d'édition d'art et vente d'estampes.
- No 11 : ancienne boutique des parfums Delettrez, transférée ensuite aux nos 15-17 (1853-1890).
- No 12 : siège social de la Société des Voiliers Français dit aussi Société des Voiliers Parisiens à cause de son adresse parisienne de monsieur Léon Isidore Molinos (1828-1914)[2]
- No 13 : siège de Greenpeace France.
- No 16 : centre culturel kurde Ahmet-Kaya.

- Nos 18 et 20 : ancien siège du Petit Parisien et de ses suppléments de 1878 à 1944, notamment l'hebdomadaire Le Miroir[3]. L'immeuble fut ensuite le siège de la revue communiste Regards, entre 1946 et 1947[4]. L'immeuble actuel date de la reconstruction en 1914 de l'ensemble par le Petit Parisien. C'est le quartier général de Nicolas Sarkozy lors de l’élection présidentielle de 2007[5].
- No 24: immeuble de style néo-Renaissance construit avant 1850[6].
En littérature
    
Honoré de Balzac met en scène les messageries de cette rue dans Un début dans la vie : « Cet hôtel, situé précisément à l’angle de la rue d’Enghien, existe encore, et se nomme le Lion d’argent. Le propriétaire de cet établissement destiné, depuis un temps immémorial, à loger des messagers, exploitait lui-même une entreprise de voitures pour Dammartin si solidement établie que les Touchard, ses voisins, dont les Petites-Messageries sont en face, ne songeaient point à lancer de voiture sur cette ligne[7]. »
Références
    
- « Rue d'Enghien », Nomenclature officielle des voies de Paris, www.v2asp.paris.fr.
- Société des Voiliers Français
- Louis Charlet et Robert Ranc, Histoire générale de la presse française, Presses universitaires de France, , p. 100-101
- Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge, 1944-1964. Les communistes français dans la capitale, Champ Vallon, coll. « Époque », 1991, 272 p. (ISBN 2876731177), p. 24-27.
- , www.page2007.com (consulté le 14 février 2012).
- Claude Mignot, Paris. 100 façades remarquables, Parigramme, 2015 (ISBN 978-2-84096-946-4).
- Honoré de Balzac, Un début dans la vie, édition Charles Furne, 1845, vol. IV, p. 417.
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