Rue Perronet (Neuilly-sur-Seine)

La rue Perronet est une voie de la commune de Neuilly-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, en France[1].

Rue Perronet
Image illustrative de l’article Rue Perronet (Neuilly-sur-Seine)
Un hôtel particulier de la rue Perronet.
Situation
Coordonnées 48° 53′ 11″ nord, 2° 16′ 18″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Ville Neuilly-sur-Seine
Début Place Madeleine-Daniélou
Fin Boulevard du Général-Leclerc
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Perronet
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Rue Perronet

Situation et accès

Neuilly-sur-Seine, la rue Perronet vers 1900.

Cette rue traverse d'ouest en est la commune de Neuilly-sur-Seine et allant de la rive de la Seine à Paris. Parmi les axes les plus importants, elle croise le boulevard de la Saussaye, le boulevard du Château, la rue de Chézy, le boulevard d'Inkermann, la rue Madeleine-Michelis, et la rue Parmentier.

Origine du nom

Jean-Rodolphe Perronet.

Cette rue a été nommée en hommage à Jean-Rodolphe Perronet (1708-1794), ingénieur du XVIIIe siècle, concepteur du pont de Neuilly[2].

Historique

Illustration d'une barricade sur la rue Peyronnet à Neuilly en 1871. La barricade, située au premier plan, est constituée de sacs, de pavés et de gravats. Derrière elle, la rue et ses bâtiments portent de bombardements. Certaines façades sont tombées, les seules maisons qui semblent y avoir échappé sont situées au dernier plan.
Barricade de la rue Peyronnet à Neuilly en 1871, dessin à la mine de plomb de Léon Jacque.

Cette voie est à l'origine située dans l'enceinte du parc du château de Neuilly appartenant à la maison d'Orléans.

Ouverte dans le « lotissement du Parc du Duc d'Orléans », elle a initialement pour nom « rue M, lotissement du Parc » avant de prendre, en 1856, sa dénomination actuelle.

Pendant la Commune de Paris, Jarosław Dombrowski installe son quartier général rue Perronet[3],[4]. Louise Michel participe à des combats sur des barricades[5]. De nombreux édifices de la rue sont détruits[6]. « Les rues Perronet et Borghèse, au-delà du boulevard d'Inkermann, n’offrent à l’œil que des maisons éventrées, sans toit, sans façade, sans portes ni fenêtres, ou tellement percées à jour qu’on voit à l’intérieur des cloisons renversées, des escaliers abattus, des meubles broyés, quelques-uns restés à leur place sur un bout de plancher, des cadres et des glaces suspendus à des pans de mur inabordables, ou même des vêtements que le vent fait flotter devant des placards démantelés. Les murs de clôture sont en partie abattus, les portails percés de mille coups, les réverbères renversés et les plus belles plantations coupées à différentes hauteurs »[7].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. Rue Perronet
  2. Chronologie: Neuilly-sur-Seine
  3. Pierre Coulomb, Neuilly des origines à nos jours, 1966.
  4. Rue Perronet, État-major de Dombrovski, Neuilly-sur-Seine.
  5. Louise Michel, rebelle éternelle.
  6. Lettre d'Alix Payen du à Levallois-Perret. Lire en ligne deux versions remaniées par Paul Milliet.
  7. Neuilly sous la Commune (du 18 mars au 22 mai 1871) ou Épisodes intéressants recueillis par des professeurs de Sainte-Croix, témoins oculaires, Paris, 1871, sur Gallica.
  8. Parcs et squares Site officiel de Neuilly-sur-Seine.
  9. « Ancienne Mairie (centre culturel Louis de Bröglie) », neuillysurseine.fr, consulté le 8 mai 2023.
  10. « Immeuble Art Déco », sur neuillysurseine.fr (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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