Rue André-Antoine
La rue André-Antoine est une voie du 18e arrondissement de Paris, en France.
|  18e arrt Rue André-Antoine     | |||
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| Situation | |||
|---|---|---|---|
| Arrondissement | 18e | ||
| Quartier | Grandes-Carrières | ||
| Début | 24, boulevard de Clichy | ||
| Fin | 21, rue des Abbesses | ||
| Morphologie | |||
| Longueur | 280 m | ||
| Largeur | 5 m | ||
| Historique | |||
| Dénomination | 1951 | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 0317 | ||
| DGI | 0315 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris 
 Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris 
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|  Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
    
La rue André-Antoine débute au 24, boulevard de Clichy et se termine au 21, rue des Abbesses. En forme d'« Y », cette rue a une de ses branches supérieures qui se termine en impasse et, comme de nombreuses voies de ce quartier, présente une forte déclivité aménagée par un escalier.
 No 10, plaque dédiée à André Antoine. No 10, plaque dédiée à André Antoine.
 No 37. No 37.
 Hôtel particulier au fond de la partie de la rue en impasse. Hôtel particulier au fond de la partie de la rue en impasse.
Origine du nom
    
Cette rue honore le comédien André Antoine, fondateur du Théâtre-Libre.
Historique
    
Cette rue percée en 1793 sur des dépendances du comte de Montdidier, s'appelait en 1825 « passage de l'Élysée-des-Beaux-Arts » du nom d'un bal public disparu en 1894.
Le 8 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose dans le passage de l'Élysée-des-Beaux-Arts[1].
Elle prend, en 1932, le nom de « rue de l'Élysée-des-Beaux-Arts » avant de prendre son nom actuel par un décret préfectoral du [2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
    
- No 10 : entre 1869 et 1896, l'École de musique Niedermeyer y est installée. Plaque commémorative à la mémoire de l'homme de théâtre André Antoine.
- No 14 : hôtel particulier d’époque Directoire de la famille de la maison de Rochechouart de Mortemart, ancien pavillon de chasse du XVIIe siècle détruit dont demeure seulement le puits d'époque, immeuble reconstruit à la fin du XVIIIe siècle devenu un petit hôtel particulier puis demeure de la cantatrice la Malibran durant la Restauration.
- No 18 : le peintre Léon Tanzi (1846-1913) demeura à cette adresse au XIXe siècle[3].
- No 37 : emplacement d'une ancienne petite salle de théâtre, avec des sculptures de François Cogné[4].
- No 39 : atelier de Georges Seurat de 1890 à 1891[réf. nécessaire].
Annexes
    
    Articles connexes
    
Liens externes
    
- Rue André-Antoine (mairie de Paris).
Références
    
- [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 83.
- André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Paris, Éd. Roussard, 1999, p. 550.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 1, p. 83.
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