Rose Nougaret

Originaire du Sud-Ouest, elle y passe son enfance (à Sète ou Narbonne). Elle s'installe à Paris après la Première Guerre mondiale[2].

Nageuse aux Mouettes de Paris, elle participe à la Traversée de Paris à la nage (1920, 1921 et 1926) à la Traversée de Bordeaux à la nage (1921)[3].

En 1923, aux championnats de France à Arras, elle monte sur le podium du 100 mètres nage libre en 1 min 37 s (3^e) et du 400 mètres nage libre en 7 min 47 s 20 (2^e)[4].

Malade en 1924, elle n'est sélectionnée aux Jeux olympiques de 1924 à Paris qu'en tant que remplaçante pour le relais 4 × 100 mètres nage libre[4]^,[5].

En 1925 et 1926, le relais des Mouettes de Paris, avec Rose Nougaret, se classe 3^e aux championnats de France[4].

Le 7 mai 1927, elle établit un nouveau record de France du 50 mètres nage libre en 34 s 80 à la piscine Hébert ; sept jours plus tard, tentant d'améliorer son record, elle ne peut que l'égaler[4].

La même année, elle est à nouveau 3^e aux championnats de France à Paris sur 100 mètres nage libre en 1 min 23 s 20 et monte sur la deuxième marche du podium en relais[4].

En 1931, après avoir pris la médaille de bronze en relais aux championnats de France, elle est sélectionnée avec l'équipe de France pour les championnats d'Europe de natation qui se déroulent à Paris. Elle participe au relais 4 × 100 mètres nage libre qui termine 4^e au pied du podium, en 5 min 13 s[4].

La même année, elle se marie avec un M. Billeter[2]. En novembre 1932, elle est victime d'un accident de la route à Barcelone, avec les nageuses Yvonne Godard et Suzanne Delbort, finalement sans gravité pour elle, contrairement à Yvonne Godard[4].

• A. Avé (dir.), Les Jeux de la VIII^e Olympiade Paris 1924 : Rapport officiel, Paris, La Librairie de France, 1924, 852 p.
• Anne Velez, Les Filles de l'eau : Une histoire des femmes et de la natation en France (1905-1939) (thèse de doctorat en Histoire), 2010, 820 p. (lire en ligne)

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