Roger Baqué

Voulant poursuivre une formation d'ingénieur, il rejoint la capitale occitane et opte pour le Stade toulousain, déjà au sommet de la hiérarchie nationale. Il apprend rapidement toutes les ficelles de son rôle d'ouvreur et devient rapidement le titulaire du poste formant la charnière avec Yves Bergougnan[2].

Avec le Stade toulousain, il remporte 2 coupes de France consécutives en 1946 et 1947 et surtout le titre champion de France la même année.

Ses études d'ingénieur terminés, la quête d'un emploi l'oblige à s'exiler du Sud-Ouest. Il rejoint le FC Grenoble qui lui propose un poste. La challenge sportif n'est pas le même, Grenoble souffre d'une crise d'effectifs et pour sa première saison avec le club grenoblois, les Alpins sont relégués en deuxième division. Mais grâce à son expérience et à un recrutement important avec notamment ses anciens coéquipiers toulousain Pierre Gaussens et Henri Jolivet mais aussi le maître à jouer Jean Liénard, l'ancien talonneur international Marcel Jol ou encore le deuxième ligne italien Sergio Lanfranchi, les Grenoblois retrouvent l'élite au bout de deux ans en remportant le titre de champion de France de deuxième division en 1951.

En 1953, il est sélectionné en équipe de France contre l'Italie mais décline l'invitation à cause de son mariage[3]. La même année, il est classé meilleur ouvreur français par le Midi-Olympique.

Puis, il remporte un second Bouclier de Brennus en 1954 avec Grenoble. C'est sur ce titre qu'il décide de mettre un terme à sa carrière de joueur à seulement 29 ans.

• Stéphane Pulze (préf. Serge Blanco), Les heures de gloire du FC Grenoble, Éditions Le Dauphiné libéré, 2005, 191 p. (ISBN 978-2-916272-00-9)
• Jean-Pierre Blay, Une Équipe Pour La Vie, Un Titre Pour L'Histoire - 1954 Le FC Grenoble Champion De France De Rugby, Sogeti, 2004, 96 p.

• Ressource relative au sport :
  • Finales Rugby

• Portail du rugby à XV
• Portail de la France