Robert Comeau

Comeau a obtenu un Baccalauréat ès Arts du Collège Sainte-Marie en 1964, une licence en histoire de l'Université de Montréal en 1967, une maîtrise en histoire sous la direction de Maurice Séguin, historien de l'École de Montréal, et a complété sa scolarité de doctorat à l'Université Laval avec l'historien Jean Hamelin, qui lui refusera de poursuivre vu les antécédents felquistes de Comeau. Il a d'abord enseigné l'histoire au secondaire et au collégial, pour ensuite occuper à l'UQAM un poste de professeur de 1969 à 2006[1] et de professeur associé depuis 2006[2].

Il est l'auteur d'un manifeste du Front de libération du Québec en juin 1970[3]. Le 26 septembre 1970, il participe a un vol de 450 bâtons de dynamite à la carrière Demix près de Saint-Hilaire[4].

En octobre 1970, pendant la Crise d'octobre, Comeau faisait partie de la Cellule d'information Viger du Front de libération du Québec (FLQ)[5]. Le 14 novembre, il est suivi par la police lorsque qu'il va déposer le deuxième communiqué de la cellule Viger[6]. Une semaine plus tard il s'occupe du dépôt du troisième communiqué[6]. Le 5 décembre toujours sous filature il diffuse le quatrième communiqué de la cellule[7]. Il condamnera plus tard les méthodes du groupe[8].

Après le front il rejoindra le comité d'action politique de Saint-Jacques[9].

Il a fondé le Bulletin d’histoire politique en 1992, et la Chaire Hector-Fabre en histoire politique à l’UQAM en 2003. Il a d'ailleurs été le premier titulaire de cette dernière[10].

Il a été président de la Société historique de Montréal de juin 2018 à 2020[10].

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