Rivière Chassé
La rivière Chassé est un cours d'eau situé en Nouvelle-Beauce, au Québec (Canada). Son bassin versant draine Sainte-Marguerite, Sainte-Hénédine, Frampton et Saints-Anges. La rivière traverse le centre-ville de Sainte-Marie avant de se jeter dans la rivière Chaudière.
| Rivière Chassé | |
 La rivière à Sainte-Marie. | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 20 km |
| Bassin collecteur | Rivière Chaudière |
| Cours | |
| Source | Lac non identifié |
| · Localisation | Sainte-Marguerite |
| · Coordonnées | 46° 30′ 58″ N, 70° 54′ 11″ O |
| Confluence | Rivière Chaudière |
| · Localisation | Sainte-Marie-de-Beauce |
| · Coordonnées | 46° 26′ 54″ N, 71° 02′ 28″ O |
| Géographie | |
| Principaux affluents | |
| · Rive gauche | Rivière du Domaine |
| Pays traversés |  Canada
|
| Province |  Québec
|
| Région | Chaudière-Appalaches |
| MRC | La Nouvelle-Beauce |
Géographie
La rivière Chassé draine un territoire d'une superficie de 77,5 km2, recoupant les municipalités de Sainte-Marguerite, Sainte-Hénédine, Frampton, Saints-Anges et la ville de Sainte-Marie. Les lacs Bolduc, à Guy-Bourdon et à Emmanuel-Laliberté alimentent entre autres le cours d'eau[1],[2].
Un barrage à faible contenance interrompt le cours de la rivière à Sainte-Marie. Initialement construite en 1880, la structure de béton haute de 4,2 m et longue de 42,1 m retient un bassin de 8 064 m3[3].
La rivière connaît des épisodes de débordement en raison de pluies torrentielles ou d'embâcles de glace[4],[5].
Une opération d'échantillonnage menée en 2004-2005 montrait des concentrations médianes d'azote à 1,32 mg/L, de carbone de source organique dissous à 4,1 mg/L, de phosphore à 0,005 mg/L, de solides en suspension à 2,0 mg/L (turbidité de 1,7 uTN)[6].
Histoire
Au xviiie siècle, le cours d'eau est identifié comme la rivière du Domaine, évoquant les terres où Thomas-Jacques Taschereau, seigneur de Sainte-Marie-de-la-Nouvelle-Beauce, avait construit son manoir, à la confluence de la Chassé et de la Chaudière. Taschereau y fait ériger un moulin en 1735[7].
À la fin du XIXe siècle, Charles Chassé et sa famille établissent le long des rives de la Chassé à Sainte-Marie de nombreuses industries qui tirent profit de la force hydraulique : moulins à scie et à carde, usines de boîtes à beurre, usine de tissage de couvertures de laine, etc. Ces usines sont en activité jusqu'au xxie siècle[7].
L'hydronyme « rivière Chassé » a été officialisé le par le gouvernement du Québec, sur recommandation de sa Commission de Géographie. Il était néanmoins en usage depuis au moins 1937, date à laquelle on recense la première mention cartographique qui suit de près le mandat à la mairie de Charles Chassé fils[7].
En 2014, la rivière sert temporairement de prise d'eau alimentant l'aqueduc de Sainte-Marie lors du déversement de pétrole qui a suivi l'accident ferroviaire de Lac-Mégantic[8].
Le pont autoroutier enjambant la rivière est doublé en 2015[9].
Voir aussi
- Fleuve Saint-Laurent
- Rivière Chaudière, un cours d'eau
- Saints-Anges, une municipalité
- Vallée-Jonction, une municipalité
- La Nouvelle-Beauce, une municipalité régionale de comté (MRC)
Notes et références
- Comité de bassin de la rivière Chaudière, Atlas du réseau hydrographique du bassin versant de la rivière Chaudière, Sainte-Marie, , 35 p. (lire en ligne), p. 6
- Comité de bassin de la rivière Chaudière, Mise à jour du plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Chaudière : portrait, Sainte-Marie, , 256 p. (lire en ligne), p. 141
- Ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, « Fiche technique », Répertoire des barrages, sur www.cehq.gouv.qc.ca, gouvernement du Québec, (consulté le )
- Comité de bassin de la rivière Chaudière, Schéma directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Chaudière, vol. 2 : Rapport final, Sainte-Marie, , 39 p. (lire en ligne), p. 26
- Radio-Canada, « La pluie fait gonfler les rivières en Beauce », sur ici.Radio-Canada.ca, (consulté le )
- Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Banque de données sur la qualité du milieu aquatique : Rivière Chaudière (2003-2005), gouvernement du Québec,
- Commission de toponymie du Québec, « Rivière Chassé - Sainte-Marie (Ville) », sur toponymie.gouv.qc.ca, gouvernement du Québec (consulté le )
- Comité de bassin de la rivière Chaudière, Mise à jour du plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Chaudière : portrait, Sainte-Marie, , 256 p. (lire en ligne), p. 121
- Rolland Bouffard, « La construction du pont de la rivière Chassé », Beauce Magazine, (lire en ligne)
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