Ribat de Lamta

Le ribat de Lamta (arabe : رباط لمطة) est une petite forteresse aghlabide située dans la ville côtière de Lamta en Tunisie.

Description et histoire

L'édifice est construit en 859 (correspondant à l'an 245 de l'hégire) par le prince aghlabide Aboul Ibrahim[1].

Il est composé d'un édifice carré à un seul niveau[1] avec des tours rondes aux angles[2].

L'entrée du ribat se fait par une seule entrée principale qui s'ouvre sur un couloir droit menant à une cour centrale, où les voyageurs pouvaient chercher refuge pour se reposer. La cour centrale, qui comporte un réservoir d'eau souterrain, est entourée par plusieurs petites chambres.

De nombreux moines-soldats ont séjournés dans le ribat dont[3] :

  • Abu al-Sari Wassel al-Jami (arabe : أبو السري واصل الجمي) ;
  • Abu Bakr al-Qurashi al-Saqili (arabe : أبو بكر القرشي الصقلي), l'un des compagnons de Yahya Ibn Omar ;
  • Abu Haroun al-Andalusi (arabe : أبو هارون الأندلسي), mort en 903 ou 291 de l'hégire à Lamta.

Protection et classification

Le , un arrêté du ministère de la Culture en fait un monument classé[4].

Références

  1. Mourad Rammah, « Les villes ribat », dans Ifriqiya : treize siècles d'art et d'architecture en Tunisie, Vienne, Musée sans frontières, , p. 184-201.
  2. Néji Jalloul, Les fortifications en Tunisie, Tunis, Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle, , 113 p. (ISBN 978-9973917331), p. 51.
  3. (ar) Néji Jalloul, Les fortifications maritimes en Ifriqiya au Moyen Âge, Tunis, Centre d'études et de recherches économiques et sociales, , 272 p. (ISBN 9973902068), p. 119.
  4. « Arrêté du ministre des affaires culturelles par intérim du 21 janvier 2021, relatif à la protection de monuments historiques et archéologiques », Journal officiel de la République tunisienne, no 10, , p. 302-303 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF]).

Voir aussi

  • icône décorative Portail de la Tunisie
  • icône décorative Portail de l’architecture et de l’urbanisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.