René Gruet

Jean, Louis, René Gruet (Besançon, le - Buchenwald, le ) est un résistant français[1],[2],[3],[4],[5].

Biographie

Formation

René Gruet grandit à Lantenne-Vertière, avant de s'installer comme horloger à Besançon[5].

Première Guerre mondiale

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il sert comme maréchal-des-logis au 279e RAL et reçoit la croix de guerre avec étoile de bronze le [3],[2].

Seconde Guerre mondiale

Engagé durant la Seconde Guerre mondiale, il devient membre des réseaux « OCM » et surtout sous-lieutenant « Stockbrocker[1],[3],[2],[4],[5]. » Cette organisation est en effet présente dans la région sous l'égide du capitaine SOE Harry Rée, dont il assure l'hébergement et l'organisation des réunions[2],[5] mais aussi la gestion d'armes et d'explosifs[4].

Il est arrêté par la Gestapo le à son domicile du 24 rue Lanchy, dans le cadre d'une rafle sur dénonciation emportant seize autres de ses compagnons[2],[5].

Déporté au camp de concentration de Buchenwald, René Gruet y décède le [5] à l'âge de cinquante-six ans[1],[2],[3],[4].

Hommages

Une plaque commémorative en son honneur a été inaugurée le [5].

Il est considéré mort pour la France et mort en déportation[3].

Il est cité à Notre-Dame de la Libération, au monument commémoratif du cimetière des Chaprais et au monument aux morts du parc des Glacis[3],[2].

Distinctions

Notes et références
  1. Musée de la Résistance en ligne, fiche de René Gruet (consulté le ).
  2. Fiche de René Gruet sur MémorialGenWeb (consulté le ).
  3. JORF n°083 du , page 5292.
  4. Jonathan Ree, A Schoolmaster's War - Harry Ree - A British Agent in the French Resistance, 2020, page 1943 (ISBN 9780300252590).
  5. Pierre Laurent pour L'Est républicain, édition du  : « Un résistant disparu sauvé de l’oubli » (consulté le ).
  6. Ordre de la Libération, « Base Médaillés de la Résistance française - fiche Jean GRUET » (consulté le )
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