Prison de Clichy
La prison de Clichy ou prison de la rue de Clichy est une ancienne prison parisienne, détruite en .
| Prison de Clichy | |||||
|   Porte d’entrée de la prison en 1863 | |||||
| Localisation | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays |  France | ||||
| Région |  Île-de-France | ||||
| Localité |  Paris | ||||
| Coordonnées | 48° 52′ 53″ nord, 2° 19′ 44″ est | ||||
| Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris 
 Géolocalisation sur la carte : Paris 
 Géolocalisation sur la carte : Île-de-France 
 Géolocalisation sur la carte : France 
 | |||||
| Architecture et patrimoine | |||||
| Destination initiale | Hôtels particuliers | ||||
| Démolition | |||||
| Installations | |||||
| Type | Prison pour dettes | ||||
| Fonctionnement | |||||
| Date d'ouverture | |||||
| Statut actuel | Démoli ou détruit (d) | ||||
| Date de fermeture | |||||
Situation
    
Elle se situait à l’emplacement des numéros 54 à 68 de la rue de Clichy.
Histoire
    
La ville de Paris achète en 1826 deux petits hôtels rue de Clichy dont l’un au numéro 54 était celui où l’Anglais Crawfort remisa en juin 1791 la berline utilisée pour la fuite à Varenne de la famille royale, l'autre au numéro 58 étant celui du banquier Saillard, anobli en 1818,baron héréditaire en 1822, et y installe en 1834 une prison pour dettes où sont transférés les prisonniers auparavant incarcérés à la prison Sainte-Pélagie.
Les prisonniers pour dettes étaient entretenus aux frais de leurs créanciers et y menaient une existence relativement agréable, la prison étant pourvue d’agréments tels que salle de jeux, café, restaurant, buffet, salle de lecture. Ainsi, une estampe de 1846 représentant un prisonnier porte la légende suivante : « Vous le voyez, le chagrin ne m'aigrit pas ǃ Et je donnerai un conseil à mes créanciers, dans leur intérêt s'ils veulent me tirer d'ici : qu'ils se hâtent, car on ne pourrait bientôt plus me passer par la porte ǃ »
 - Intérieur de la prison 
 - Estampe de 1846 
La prison est supprimée en 1867 lors de l’abolition de la contrainte par corps et remplacée par la rue du Cardinal-Mercier ouverte à l'emplacement de la partie centrale de la prison et par des immeubles[1].
Notes et références
    
- Jacques Hillairet, Connaissance du Vieux Paris, Paris, éditions Princesse, , 377 p. (ISBN 2859610197), Rive droite, p. 307-308
Voir aussi
    
    Article connexe
    
Liens externes
    
- Portail de la prison
- Portail de Paris






