Pimpla seyrigi

Pimpla seyrigi est une espèce fossile d’insectes hyménoptères de la tribu des Pimplini, dans la grande famille des Ichneumonidae.

Classification

L'espèce Pimpla seyrigi est décrite en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) dans sa thèse[1],[2].

Fossiles

L'holotype R939+956 (empreinte et contre-empreinte), de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène (33,9 à 23,03 Ma) faisait partie de la collection Mieg du musée de Bâle en Suisse[note 1] et vient du gisement de Kleinkembs (mine de sel).

Étymologie

L'épithète spécifique seyrigi rend hommage à l'archéologue français contemporain Henri Seyrig (1895-1973).

Description

Pimpla seyrigi mâle aile N. Théobald 1937 pl XIII éch R578 contre empreinte x3 détail de l'aile R578 p.192.
Pimpla seyrigi mâle aile N. Théobald 1937 pl XIII éch R578 contre empreinte x3 détail de l'aile R578 p.192.

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1],[note 2] :

« Insecte de couleur brunâtre à ailes transparentes.

Tête transversale, large subcarrée, avec deux gros yeux saillants ; ocelles non visibles ; en avant de la tête, deux petits renflements marquant la base des antennes ; antennes longues, formées d'articles allongés, plus ou moins distincts ; elles sont repliées le long du corps et atteignent l'extrémité de l'abdomen. Thorax ovale, segmentation mal conservée. Abdomen allongé, subcylindrique, légèrement renflé à l'arrière, premier article allongé, le huitième très court et arrondi ; segments couverts de petits tubercules serrés et obsolètes.

Une patte est visible, allongée, finement velue, pas de cils visibles à l'extrémité du tibia ; tarse à cinq articles. Ailes conservées, mais se recouvrant en partie ; nervation (v. fig.) identique à celle du g. Pimpla ; l'aréole est large, presque triangulaire. »[1].

Dimensions

La longueur totale est de 8,5 mm, la longueur de la tête est de mm et la largeur de 1,5 mm, la longueur du thorax est de 2,7 mmm la longueur de l'abdomen est de mm, la longueur des ailes est de mm et la largeur de 1,4 mm[1].

Affinités

« Se rapproche de Pimpla laetiventris CAM. d'Assam, mais en diffère par les antennes plus longues. »[1].

Biologie

« Le g. Pimpla est cosmopolite. »[1].

Galerie

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas, , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon la Thèse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

  1. Nicolas Théobald 1937, p. 192.
  2. (en) Référence Paleobiology Database : Pimpla seyrigi Theobald 1937 (ichneumon wasp) (consulté le )
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