Pierre Napoléon Dupont-Delporte

Fils du baron Dupont-Delporte, Pierre Napoléon étudia le droit et s'inscrivit au barreau de Paris.

Sous-préfet à Montreuil en 1848, il fut élu[1], le 13 mai 1849, le 11^e sur 15, représentant du Pas-de-Calais à l'Assemblée législative. Il alla prendre place à droite, et vota:

• pour l'expédition de Rome,
• pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement,
• pour la loi restrictive du suffrage universel, etc.

Aux élections du 29 février 1852, il se présenta comme candidat d'opposition dans la 1^re circonscription de l'Isère, où il échoua avec 152 voix contre 26 231 données au candidat officiel élu, M. Arnaud, et 1 041 à M. Bordillon. Il ne fut pas plus heureux aux élections du 22 juin 1857, n'ayant obtenu que 3 669 voix contre 24 491 données au député sortant réélu, M. Arnaud.

Il renonça dès lors à la vie politique. Il s’installa à Grenoble, où, étant conseiller municipal, il étudia la question du chemin de fer de Lyon à Grenoble. Il écrivit aussi de nombreux articles sur l’agriculture dans les journaux.

Avec la chute du Second Empire et l'instauration de la III^e République, Dupont-Delporte fut rappelé comme administrateur, et on le nomma à la préfecture de la Haute-Marne (7 avril au 17 novembre 1871), puis à celle de Vaucluse (17 novembre 1871)[2] où il meurt en fonctions.

Fils du baron Dupont-Delporte et de Jeanne Alix Bernarde Sirugue« -Maret » (°1785 - Vitteaux (province de Bourgogne) ✝ 20 février 1877 - Paris), Pierre Napoléon épousa, le 6 février 1850 (à Paris X^e), Camille Perrin-Solliers ( ✝ 26 octobre 1903), dont il eut une fille, Jeanne Marie, mariée, le 14 avril 1875 (Paris VIII^e), avec Henri Camille Coste de Champéron (°15 décembre 1850 ✝ 1915), capitaine de cavalerie territoriale, dont postérité.