Paul von Hoensbroech

Le comte Paul von Hoensbroech, né le au château de Haag près de Gueldre en province de Rhénanie et décédé le à Berlin, est un juriste allemand et polémiste protestant anti-catholique. Il fut jésuite (et prêtre catholique) durant quatorze ans (1878-1892).

Biographie

Le comte Paul von Hoensbroech est issu d'une famille de haute noblesse catholique de Rhénanie. Il étudie le droit à Cologne avant d'entrer dans la Compagnie de Jésus en 1878. Il suit sa formation de jésuite  avec les Jésuite allemands en exil  d'abord au Pays-Bas pour l'achever en Angleterre et d'être ordonné prêtre en 1886. De retour en Allemagne il est associé au projet de fondation d'une communauté jésuite à Berlin. Inscrit à la faculté de théologie protestante de l'université Frédéric-Guillaume de Berlin à la demande de ses supérieurs (les raisons de cette demande demeurent assez obscures), il est en proie à des doutes profonds et luttes intérieures[1].

Ses doutes le conduisent à quitter les Jésuites en 1892 et, en 1895, à passer au protestantisme. Le reste de sa vie est consacré à une croisade personnelle contre le catholicisme et en particulier contre ses tendances ultramontaines[1]. Il finit par s'éloigner du protestantisme également, sans pour autant l'abandonner, et se lancer en politique.

Paul von Hoensbroech fonde en 1903 la « Société impériale anti-ultramontaine » qui prônait la mise en place d'écoles non-confessionnelles et collaborait avec l'Association antislave pangermaniste. A partir de 1892 il collabore régulièrement à différentes revues dont Deutschand. Monatsschrift für die gesamte Kultur (Allemagne. Magazine mensuel de culture générale) tant en publiant[1].

Écrits

Ses écrits s'inscrivent presque tous dans les controverses religieuses de son époque et ont un caractère polémique qui les rend obsolètes.

  • Der Kirchenstaat in seiner dogmatischen und historischen Bedeutung (1889)
  • Warum sollen die Jesuiten nicht nach Deutschland zurück? (1890)
  • Geist des heiligen Franz Xaver (1891)
  • Die Preußischen Jahrbücher, Professor Harnack und die Jesuiten (1891)
  • Professor Tschackert und die authentischen Gesetze des Jesuitenordens (1891)
  • Christ und Widerchrist (1892)
  • Moderner Jesuitismus. Walther, Berlin 1893
  • Mein Austritt aus dem Jesuitenorden (1893)
  • Ultramontane Leistungen (1895)
  • Die römische Frage (1895)
  • Die deutschen Jesuiten der Gegenwart und der konfessionelle Friede (1896)
  • Religion oder Aberglaube (1896)
  • Der Ultramontanismus, sein Wesen und seine Bekämpfung (1897)
  • Das Papsttum in seiner sozialkulturellen Wirksamkeit (1900–1902)
  • Die katholische Kritik über mein Werk (1902)
  • Der Zweck heiligt die Mittel', als jesuitischer Grundsatz erwiesen (1904)
  • Der Syllabus (1904)
  • Moderner Staat und römische Kirche (1906)
  • Rom und Zentrum (1907)
  • 14 Jahre Jesuit (1909 f./1923)
  • Rom und das Zentrum, zugleich eine Darstellung der politischen Machtansprüche der drei letzten Päpste Pius IX., Leos XIII.und Pius X (1910)
  • Wilhelms II. Abdankung und Flucht. Ein Mahn- und Lehrwort (1919)
  • Das Wesen des Christentums. Verlag A. W. Zickfeldt, Osterwieck-Harz (1920)
  • Der Jesuitenorden, 2 Bände (1926/27)

Notes et références

  1. Roisin Healy, Les Jésuites, Histoire et Dictionnaire, Paris, Bouquins éditions, (ISBN 978-2-38292-305-4), p. 730-731.

Bibliographie

Liens externes

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