Paul Maurice de Torrenté

Paul Maurice de Torrenté, né le 23 avril 1690 à Sion et mort dans la même ville le 10 août 1749, est un ecclésiastique et juriste sédunois.

Biographie

Paul Maurice de Torrenté est le fils de Jean Nicolas Gabriel, notaire et magistrat (syndic, secrétaire de la bourgeoisie) de Sion, et d'Anne Catherine de Kalbermatten[1]. Il suit des études de théologie de 1711 à 1719 et est ordonné prêtre à Vienne en 1716.

Recteur des écoles de Sion de 1719 à 1734, il est chanoine titulaire en 1724, puis résident en 1733 du chapitre cathédral de Sion. Il devient chancelier épiscopal en 1734 et curé de la ville de 1734 à 1749[1].

Militant pour la création d'un séminaire à Valère et pour confier aux jésuites l'enseignement de l'école latine de Sion, il fait don à la bourgeoisie de Sion, afin d'y installer un collège jésuite, de la maison de Platea[2]^,[3].

Juriste réputé, il est l'auteur d'un traité sur le droit successoral[4].

Publications

De jure successionis (1724)

Références

Janine Fayard 2006, p. 97, 99.
Louis Blondel, Les origines de Sion et son développement urbain au cours des siècles, 1953, 19-47 p. (lire en ligne [PDF]).
Jérôme Zimmermann, Essai sur l'histoire du Collège de Sion (1625-1900, Sion, Pierre Pfefferlé, 1914 (lire en ligne [PDF]).
Jean Graven, « L'École de droit valaisanne (1807-1908) », Annales valaisannes. Bulletin annuel de la Société d'histoire du Valais romand,‎ 1965, p. 177-242.

Bibliographie

Janine Fayard, « Du val d'Anniviers à Sion : la famille de Torrenté des origines à nos jours », Vallesia : bulletin annuel de la Bibliothèque et des Archives cantonales du Valais, des Musées de Valère et de la Majorie,‎ 2006, p. 1-299 (lire en ligne [PDF]).

Liens externes

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[Janine_Fayard200697,_99-1] Janine Fayard 2006, p. 97, 99.

[2] Louis Blondel, Les origines de Sion et son développement urbain au cours des siècles, 1953, 19-47 p. (lire en ligne [PDF]).

[3] Jérôme Zimmermann, Essai sur l'histoire du Collège de Sion (1625-1900, Sion, Pierre Pfefferlé, 1914 (lire en ligne [PDF]).

[4] Jean Graven, « L'École de droit valaisanne (1807-1908) », Annales valaisannes. Bulletin annuel de la Société d'histoire du Valais romand,‎ 1965, p. 177-242.