Paul Jourdy
Biographie
    
Paul Jourdy entre à l'École des beaux-arts de Paris le . Élève de Guillaume Guillon Lethière et de Jean-Auguste-Dominique Ingres, Paul Jourdy obtient le 2e prix de Rome en 1828 et le prix de Rome en 1834[1]. Il expose des portraits et des peintures d'histoire au Salon de 1831 à 1853.
Il meurt à son domicile no 1 cité Gaillard à Paris à l'âge de 50 ans[2]. Il est inhumé au cimetière de Montmartre[3].
Œuvres
    
 
- Ulysse et Néoptolème viennent chercher Philoctète dans l'île de Lemnos, 2e prix de Rome de 1828.
- La Mort de Virginie, 1831.
- Homère chantant ses vers, prix de Rome de 1834, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
- La Mort de Virginie, 1834.
- Achille et Scamandre, vers 1834, huile sur toile, Dijon, musée des beaux-arts.
- Thésée reconnu par son père, vers 1834.
- Portrait en pied de Charles Curtis, fils de Mme la baronne C.D., 1835.
- Ève tentée par le Démon, 1836.
- Portrait de Charles X.
- Ève tentée par le serpent, 1838.
- Nu à la console, huile sur toile, Montauban, musée Ingres-Bourdelle.
- Portrait de Simart à l'âge de 25 ans.
- Les Trois Grâces, 1838.
- Jeune fille mettant une boucle d'oreille, 1839.
- Dame attachant des boucles de perles, 1841.
- Prométhée enchaîné sur le rocher, Salon de 1842, Montauban, musée Ingres-Bourdelle.
- Le Christ au milieu des docteurs, 1843.
- Portrait de M. Viennet, Salon de 1844.
- La Vierge et l'Enfant Jésus, Salon de 1844.
- Baptême de Notre Seigneur, Salon de 1844.
- Saint Louis, 1846.
- Le Bon Samaritain, 1847.
- Le Baptême du Christ, 1re médaille au Salon de 1847, église Notre-Dame-des-Blancs-Manteaux.
- Une bacchante, figure d'étude, 1848.
- Une tête d'homme, étude, 1848.
- Portrait d'homme, pastel, 1848.
- Portrait d'enfant, pastel, 1848.
- Une tête de femme, étude, pastel, 1848.
- Portrait de M. P. Delamain, pastel, 1849.
- Portrait de M. Jules Rostaing, pastel, 1849.
- Portrait de l'auteur, pastel, 1849.
- Les Sept Sacrements, 1850, fresque, Paris, église Sainte-Élisabeth.
- Une baigneuse, 1852.
- Laissez venir à moi les petits enfants, 1853, Paris, église Saint-Roch.
- Saint Léon pape, dessin, 1853.
- Dessins de vitraux pour la basilique Sainte-Clotilde à Paris, 1854[4].
- Les Douceurs de la paix.
 
 Détail d'une verrière de la basilique Sainte-Clotilde, à Paris, représentant sainte Ursule, carton de Paul Jourdy. Détail d'une verrière de la basilique Sainte-Clotilde, à Paris, représentant sainte Ursule, carton de Paul Jourdy.
 Homère chantant ses vers (1834), Paris, École nationale supérieure des beaux-arts. Homère chantant ses vers (1834), Paris, École nationale supérieure des beaux-arts.
 Nu à la console, musée Ingres-Bourdelle, Montauban. Nu à la console, musée Ingres-Bourdelle, Montauban.
Notes et références
    
- Journal des savants, 1834.
- Hubert Lavigne, État civil d'artistes français : billets d'enterrement ou de décès depuis 1823 jusqu'à nos jours, Paris, J. Baur, , p. 26.
- « Paris, Cimetière de Montmartre », sur Geneanet (consulté le )
- Gendré, « Les verrières de Paul Jourdy à Sainte-Clotilde », Revue des beaux-arts, t. 8, , p. 57-58 (lire en ligne, consulté le ).
Annexes
    
    Bibliographie
    
- Alphonse Pauly, Notice nécrologique sur Paul Jourdy, Paris, Imp. Émile Allard, 1857.
- Nouvelle biographie générale, Firmin-Didot, 1858, p. 77.
- Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, t. 1, Paris (lire en ligne), p. 841-842.
Liens externes
    
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