Paris-Magie
Paris-Magie de Germaine Tailleferre est une musique de ballet composée en 1948 et créée à l'Opéra-Comique le sur des décors et des costumes de Félix Labisse et une chorégraphie de Jean-Jacques Etcheverry. La partition est éditée depuis 1998 par Musik Fabrik[1].
| Paris-Magie | |
|   Le marché aux puces, Porte de Clignancourt par le peintre Luigi Loir. Les puces de Saint-Ouen, en banlieue nord de Paris, servent d'argument au ballet. | |
| Genre | Ballet | 
|---|---|
| Musique | Germaine Tailleferre | 
| Texte | Lise Deharme | 
| Langue originale | Français | 
| Chorégraphie | Jean-Jacques Etcheverry | 
| Dates de composition | 1948 | 
| Création | Paris,  France | 
| Interprètes | Richard Blareau (direction), Solange Schwartz | 
| Scénographie | Félix Labisse | 
Genèse
    
C'est au cours d'une visite auprès de l'écrivain Henry Malherbe que Germaine Tailleferre reçoit la commande de cette musique de ballet[2]. La composition de la musique se situe entre juillet et août 1948 à Grasse. Le duo de pianistes américains formé par Arthur Gold et Robert Fizdale en 1946[3] est invité à Grasse par Germaine Tailleferre. Ils déchiffrent la partition écrite pour deux pianos avant son orchestration[4]. Le livret est écrit par Lise Deharme, l'amie de Germaine depuis la Première Guerre mondiale[2].
Création et réception
    
L'œuvre est créée le à l’Opéra-Comique à Paris sous la direction de Richard Blareau. Les décors et costumes sont de Félix Labisse et la chorégraphie de Jean-Jacques Etcheverry[4].
La réception de l'œuvre est bonne, notamment celle du critique Claude Rostand qui écrit que la compositrice a eu « la coquetterie de nous offrir une des plus jolies partitions de ballet que ce bon Opéra-Comique ait eu la bonne idée de nous faire entendre depuis longtemps »[4]. La violoniste Hélène Jourdan-Morhange s'exprime dans le journal Le Soir où elle confesse retrouver dans cette musique « la ligne des Six : gaieté et ironie »[4].
Structure et analyse
    
    Argument
    
L'argument a pour cadre les puces de Saint-Ouen en banlieue nord de Paris[2]. Cet argument humoristique plaît à Germaine Tailleferre qui aime « s'balader Porte de Saint-Ouen, au marché Biron, pas loin de Saint-Denis »[2].
Voir aussi
    
    
Notes et références
    
- Hacquard 1998, p. 271.
- Hacquard 1998, p. 145.
- Hacquard 1998, p. 143.
- Hacquard 1998, p. 146.
Bibliographie
    
- Georges Hacquard, Germaine Tailleferre : La Dame des Six, Paris/Montréal, L'Harmattan, , 287 p. (ISBN 2-7384-7102-1, lire en ligne) 
Liens externes
    
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