Pabos (village)

Papoq, ou Pabôg est le nom que les Micmacs utilisent pour définir Pabos. Il signifie " Eaux Tranquilles " en langue Micmac, en référence de la Rivière du Petit Pabos, et puisque le saumon est abondant dans cette région[3].

Selon une légende et une carte attribué à un certain Jean Denys, l'ancien nom de Pabos était Paboc. Mais, Nicolas Denys, seigneur des lieux, a dénié toute mention de cette toponymie dans sa Description géographique et historique des costes de l'Amérique septentrionale (1672)[4].

En 1696, la forme Pabo (appliqué à la Rivière du Grand Pabo) figure dans l'acte de concession du territoire à Réné Hubert[4].

La graphie Pabok apparut en 1752 dans le Registre des baptêmes, mariages et enterrements des Églises paroissiales de Ste Famille de Pabok, de la Baie des Chaleurs, de Grande Rivière et autres lieux habités de la Gaspésie depuis Echedoik jusqu'à Kamouraska (Archives publiques du Canada)[4]

Puis, en 1758, un Mémoire sur les limites de la Nouvelle-France utilisa la forme Pabeau: «Toute la baye des chaleurs, le fond de lade Baye[...] Port Daniel, Pabeau, la Grande Riviere, Bonaventure[...]»[4].

En 1775, la carte de l'Anglais Jefferys indiqua Pas-bos.[4]

Et, puis, en 1815, Joseph Bouchette consigna la forme actuelle Pabos dans la Description topographique de la province du Bas Canada.[4]

Chandler, d'abord identifié comme le Village de Chandler (1916)[4], appartenait au territoire de l'actuel Pabos, sous le nom de Portage-Du-Grand-Pabos. Lors de la renommée à Chandler par François-Xavier Ross, la population aurait résisté à ce changement[4].

Pabos est aussi connu sous le nom de Papoq, ou Pabôg.

Le village de Pabos, non fusionné avec Chandler, prend forme en décembre 1912 lorsqu'une grande scierie et pulperie sont érigées sur l'embouchure de la Rivière du Grand Pabos[5]. On lui donna le nom du premier président de l'usine, Percy Milton Chandler. Dans ce temps, la majeure partie de la population des environs de l'usine (y compris Pabos et Chandler) est composée d'ouvriers de l'usine.

L'usine fit faillite plus tard en 1931 en conséquence de la Grande Dépression. L'entreprise fit rachetée par la firme Anglo-Newfoundland qui la transforma en usine de pâtes et papiers et la baptise Gaspésia ltée.

Pabos connaît une période de 50 ans d'expansion économique grâce à Gaspésia ltée, qui est parmi les usines de pâtes et papiers les plus modernes et productives au monde. Mais, dans les années 1990, l'industrie connaît une grave crise qui se rend à la fermeture partielle de l'usine en 1998 jusqu'à la fermeture totale en 1999.

L'usine a du commencer son démantèlement en 2012 et le démantèlement fut finit en 2016.

le 27 juin 2001, Pabos se joint à la ville de Chandler avec Newport, Saint-François-de-Pabos et Pabos Mills et prend le nom de Pabos et plus tard, le 4 mai 2002, prend le nom de Chandler.

Grand-Pabos en 1900.

La topographie de Pabos est variée. Elle commence en plages, qui se transformes en plaines, en en collines, et puis en montagnes au nord (Mont-Alexandre). La majorité du territoire habité de Pabos est en plaines et collines.

Un groupe de saumons traversant la Rivière du Petit Pabos

À l'est, Pabos bordure la Baie du Petit-Pabos, ou communément appelé la Baie Bleue[7] qui marque le début et la source de la Rivière du Petit Pabos, qui bordure aussi Pabos. Cette hydrographie est reconnnue pour son abondance en saumon.

Au sud, Pabos est encerclé par la Baie des Chaleurs et d'autres anses comme l'Anse à la Chaloupe et l'Anse aux Basques.

Au nord, on peut remarquer deux lacs et deux plus petits lacs sans nom qui prennent leurs source d'un ruisseau qui se connecte à la Baie du Petit-Pabos.

Panneau indiquant l'Anse aux Basques et son halte municipale.

La Baie des Chaleurs.

Le bleu ciel et le jaune représentent la mer et le sable des plage, nottament celle de l'Anse à la Chaloupe.

Le bleu foncé et l'étoile représentent le ciel et la nuit étoilée.

La fleur de lys représente la culture des habitants.