Otto Schoch
Otto Dagobert Schoch, né le à Herisau (originaire du même lieu) et mort le dans la même ville, est un avocat et personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique (PRD).
| Otto Schoch | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller aux États | |
| – (13 ans, 9 mois et 24 jours) | |
| Législature | 42e à 45e | 
| Groupe politique | radical (R) | 
| Commission | CPE, CAJ, CSSS | 
| Président du Conseil des États | |
| – (11 mois et 21 jours) | |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Herisau | 
| Date de décès | (à 78 ans) | 
| Lieu de décès | Herisau | 
| Nationalité | Suisse | 
| Parti politique | PRD | 
| Diplômé de | Université de Zurich | 
| Profession | Avocat | 
Il est député du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures au Conseil des États de à et président dudit conseil en 1995-1996.
Biographie
    
Otto Schoch est le fils de Dagobert Otto Schoch, avocat, et de Susanna Luise Seeger. Il étudie le droit à l'Université de Zurich et obtient son doctorat en droit en 1959. En 1970, il est cofondateur et associé du cabinet d'avocats Schoch, Auer & Partner à Saint-Gall[1].
Il est membre de la société étudiante Zofingue et a le grade de major dans l'armée[1].
Parcours politique
    
En 1969, Otto Schoch est élu pour la première fois au Grand Conseil du canton d'Appenzell Rhodes-Extérieures, où il siège jusqu'en 1978. De 1983 à 1997, il représente son canton au Conseil des États, la chambre haute de l'Assemblée fédérale suisse. Il préside ce conseil de 1995 à 1996. Il préside également la Commission de la politique de sécurité (CPE) et s'engage pour la révision de la loi sur l'assurance maladie rendant cette assurance obligatoire[1],[2]. En 1990, il préside une commission parlementaire qui propose une série de réformes de l'armée à la suite de la votation sur l'Initiative populaire « pour une Suisse sans armée et pour une politique globale de paix » qui a obtenu plus d'un tiers d'approbation en novembre 1989. Les conclusions de ce rapport, couramment nommé « rapport Schoch », seront largement intégrées dans la réforme Armée 95 par le conseiller fédéral Kaspar Villiger[3].
Dans l'ensemble, il est considéré comme un membre de l'aile réformatrice du parti radical et qualifié de bourgeois progressiste[2].
Autres mandats
    
De 1998 à 2005, il est médiateur de la Schweizer Radio und Fernsehen. De 1998 à 2008, il préside le conseil de la Fondation de l'ombudsman des banques suisses. De 1999 à 2004, il préside la Fondation humanitaire de la Croix-Rouge suisse[1].
Notes et références
    
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Otto Schoch » (voir la liste des auteurs).
- Thomas Fuchs (trad. Elena Vuille-Mondada), « Otto Schoch » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- José Bessard, « Otto Schoch, grand réformateur et premier de cordée », Le Nouveau Quotidien, , p. 11 (lire en ligne)
- M. Z., « Schoch comme détonateur », Le Nouveau Quotidien, , p. 11 (lire en ligne)
Liens externes
    
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