Oh My God! (film)

Oh My God! (Hysteria), ou La Petite Histoire du plaisir au Québec, est une comédie romantique britannique réalisée par Tanya Wexler, sortie en 2011.

Synopsis

Dans le Londres victorien, le docteur Mortimer Granville, avec l'aide de son ami Edmund St. John-Smythe, invente le vibromasseur comme remède à la prétendue « hystérie féminine ».

Fiche technique

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Distribution

Source et légende : Version française (V. F.) sur le site d’AlterEgo (la société de doublage[3])

Production

Tracey Becker, la productrice de Beachfront Films[4], joint la réalisatrice Tanya Wexler avec qui elle parle d'un projet sur l’invention du vibromasseur dans l’Angleterre victorienne. Cette dernière l'accepte sur-le-champ du moment que l’idée la fait rire : « […] je sentais que j’avais un penchant naturel pour ce projet »[5].

Sur l'histoire imaginée par le couple scénariste confirmé Jonah Lisa et Stephen Dyer en compagnie de Howard Gensler, la réalisatrice souhaite « une nouvelle Audrey Hepburn et un jeune Hugh Grant »[5] pour le besoin du film. Le contrat signé en , Maggie Gyllenhaal incarne Charlotte Dalrymple, « une énergumène, dont le père est un médecin travaillant sur la guérison des femmes hystériques », et Hugh Dancy endosse les costumes du docteur Mortimer Granville, l'inventeur du vibromasseur[6].

Jonathan Pryce, quant à lui, s'est déjà engagé depuis le début du projet[5]. Il interprète le docteur Robert Dalrymple, père de Charlotte et d'Emily, sage personnage joué par Felicity Jones. Rupert Everett se transforme en Edmund St John-Smythe, fidèle ami providentiel de Mortimer Granville, qui a une fascination pour les gadgets et l'électricité.

Pour un projet de 15 000 000 de dollars dont près d'un tiers du budget vient des coproductions britannique et luxembourgeoise[2], Tanya Wexler préfère tourner en Europe plutôt qu'à Hollywood comme l'avaient conseillé d'autres producteurs[5]. Le tournage du film débute en [6] en commençant par Londres en Angleterre pour cinq semaines avant de se rendre au Luxembourg pour une dernière semaine[2].

La réalisatrice en fait un film réaliste avec des décors fidèles à l’époque grâce à la cheffe décoratrice Sophie Becher, « pas de zooms, rien de moderne » au point de vue cinématographique[5] au côté du directeur de la photographie Sean Bobbitt.

Oh My God! a été sélectionné au Festival international du film de Toronto en [7] et au Festival international du film de Rome en [8].

Accueil

Accueil critique

Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 59 % d'opinions favorables pour 133 critiques[10]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 53100 pour 33 critiques[9].

En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,55 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 22 titres de presse[11].

Notes et références

  1. « La petite histoire du plaisir », sur Cinoche (consulté le ).
  2. (en) Stuart Kemp, « "Hysteria": A Female Sex Comedy Dressed in Victorian Garb », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  3. « Fiche de doublage V. F. du film » sur Alterego75.fr, consulté le 15 juin 2013.
  4. (en) Dave Trumbore, « Sony Pictures Classics Comes Down with "Hysteria" Starring Maggie Gyllenhaal », sur Collider, (consulté le ).
  5. Bruno Carmelo, « Interview avec Tanya Wexler, réalisatrice de "Oh My God!" », sur AlloCiné, (consulté le ).
  6. (en) Catherine Shoard, « Maggie Gyllenhaal hopes to hit the spot with vibrator love story », sur The Guardian, (consulté le ).
  7. (en) Anonyme, « Hysteria », sur Festival international du film de Toronto, (consulté le ).
  8. (en) Laura Schreffler, « Oh, the irony: Maggie Gyllenhaal looks downright angelic while promoting a film about adult toys in Rome », sur Daily Mail, (consulté le ).
  9. (en) « Oh My God! Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
  10. (en) « Oh My God! (2011) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
  11. « Oh My God! - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Jérémie Couston, « Oh my God! », Télérama no 3284-3285, Télérama SA, Paris, p. 166, , (ISSN 0040-2699)

Liens externes

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