Odilo Schmid
Odilo Schmid, né le à Binn (originaire de Binn, Ernen et Brigue), est une personnalité politique suisse du canton du Valais, membre du Parti chrétien-social du Haut-Valais. Il est conseiller national de 1995 à 2003.
| Odilo Schmid | |
  
    | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller national | |
|  –  (7 ans, 11 mois et 26 jours)  | 
|
| Législature | 45e et 46e | 
| Groupe politique | démocrate-chrétien (CE) | 
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Binn | 
| Nationalité | Suisse | 
| Parti politique | Parti chrétien-social du Haut-Valais | 
| Diplômé de | Université de Berne | 
| Profession | Géologue | 
Biographie
    
Odilo Schmid naît le à Binn. Il est originaire de Binn, Ernen et Brigue, trois communes du canton du Valais[1]. Il obtient sa maturité fédérale en Valais, puis une licence en sciences naturelles à l'Université de Berne[2]. Il dirige ensuite un bureau de géologie à Brigue[3]. Il est également président, puis membre du comité de l'Office de réinsertion professionnelle du Haut-Valais[4].
Il est marié et a un enfant[5].
Parcours politique
    
Membre du Parti chrétien-social du Haut-Valais, Odilo Schmid siège au Conseil communal de Brigue de 1985 à 1996 et occupe la vice-présidence dès 1989[1]. Lors des élections communales de 1996, il renonce à se représenter pour un nouveau mandat[6]. Il est député au Grand Conseil du canton du Valais de 1989 à 1996[1].
Il est conseiller national de 1995 à 2003[1]. Il s'engage notamment sur les questions sociales, énergétiques et liées aux transports[7]. Il est vice-président de la Commission de l'environnement, de l'aménagement du territoire et de l'énergie (CEATE) de 2001 à 2003[1]. En 2001, il fait partie du comité, majoritairement de gauche, qui lance une initiative populaire pour la redistribution des bénéfices de la Banque nationale suisse en faveur de l'Assurance-vieillesse et survivants (AVS)[8]. Un classement publié en 2002 par la Neue Zürcher Zeitung le classe comme le plus à gauche des parlementaires démocrates-chrétiens[9]. Lors des élections fédérales de 2003, il n'est pas réélu pour un troisième mandat au Conseil national[10].
Notes et références
    
- « Biographie de Odilo Schmid », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
 - « Base de données des élites suisses | Schmid, Odilo (1945 - ) », sur www2.unil.ch (consulté le )
 - (de) « Odilo Schmid im Rennen », Walliser Bote, , p. 9 (lire en ligne)
 - pc, « Odilo Schmid démissionne », Le Nouvelliste, , p. 19 (lire en ligne)
 - « Les candidats au National en question », Le Nouvelliste, , p. 6 (lire en ligne)
 - « Décisions chez les jaunes », Le Nouvelliste, , p. 19 (lire en ligne)
 - (de) « Nationalrat Odilo Schmid kandidiert », Walliser Bote, https://www.e-newspaperarchives.ch/, p. 10 (05.03.2003)
 - Bernard Wuthrich, « Un comité de gauche veut verser les bénéfices de la BNS à l'AVS », Le Temps, (lire en ligne)
 - Bernard Wuthrich, « La «Neue Zürcher Zeitung» positionne les élus sur une échelle gauche-droite », Le Temps, (lire en ligne)
 - Jean Bonnard, « Les jaunes broient du noir », Le Nouvelliste, , p. 11 (lire en ligne)
 
Liens externes
    
- Ressource relative à la vie publique :
 
- Portail de la politique suisse
 - Portail du Valais
 
.jpg.webp)