Nucléotide cyclique phosphodiestérase

Une nucléotide 3’5’-cyclique phosphodiestérase est une phosphodiestérase qui catalyse l'hydrolyse d'un nucléoside monophosphate 3’5’-cyclique (en) en nucléoside-5’-phosphate, ce qui a pour effet de contrôler le taux en seconds messagers des processus de transduction de signal en accélérant leur dégradation[2]. Les nucléosides monophosphate 3’5’-cycliques les plus courants sont l'AMP 3’5’-cyclique et le GMP 3’5’-cyclique, mais il en existe d'autres, comme le dAMP 3’5’-cyclique, l'IMP 3’5’-cyclique ou le CMP 3’5’-cyclique.

Il existe 11 familles de phosphodiestérases distinctes, notées de PDE1 à PDE11, avec un ensemble d'isoformes et d'épissages ayant des structures tridimensionnelles, des propriétés cinétiques, des modes de régulation, des localisations intracellulaires, des modes d'expression cellulaires et des sensibilités spécifiques aux inhibiteurs.

Notes et références

  1. (en) Mi Eun Lee, Joseph Markowitz, Jie-Oh Lee et Hayyoung Lee, « Crystal structure of phosphodiesterase 4D and inhibitor complex », FEBS Letters, vol. 530, nos 1-3, , p. 53-58 (PMID 12387865, DOI 10.1016/s0014-5793(02)03396-3, lire en ligne)
  2. (en) Andrew T. Bender et Joseph A. Beavo, « Cyclic Nucleotide Phosphodiesterases: Molecular Regulation to Clinical Use », Pharmacological Reviews, vol. 58, no 3, , p. 488-520 (PMID 16968949, DOI 10.1124/pr.58.3.5, lire en ligne)
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