Nicolas d'Angennes

Nicolas d'Angennes (1533-1611), seigneur de Rambouillet et vidame du Mans, est un capitaine des gardes du corps du roi Charles IX, chambellan d'Henri III et vice-roi de Pologne.

Biographie

Fils de Jacques d'Angennes (mort en 1562), il épouse en 1567 Julienne d'Arquenay, âgée de 15 ans, et obtient le château de Champfleury à Arquenay, dans l'actuel département de la Mayenne. Il accompagne en 1573 le duc d'Anjou pour son couronnement comme roi de Pologne à Cracovie[1]. Il est admis dans l'ordre des chevaliers du Saint-Esprit le . Catholique, il est toujours resté très attaché à Henri IV. Lorsque les Ligueurs emmènent son épouse prisonnière, à Sablé, il se lance à leur poursuite et reprend la ville en 1590 mais il est battu par Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur à Craon.

Son fils, Charles d'Angennes (1577-1652), épouse Catherine de Vivonne (1588-1665) ; ils auront pour fille Julie d'Angennes, marquise puis duchesse de Montausier.

L'épître dédicatoire de la tragédie Cornélie de Robert Garnier lui est adressée : A Monseigneur de Rambouillet, chevalier de l'ordre du Roy, conseiller en son conseil privé, capitaine de ses gardes, seneschal et lieutenant pour sa Majesté au pays et Comté du Maine[2]. Il en allait de même pour la tragédie d'Hippolyte.

Nicolas d'Angennes au petit écran

Références

  1. M. Henri Lemoine, « Le fonds des archives du Tramblay aux archives de Seine-et-Oise », Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France-volume= 83, , p. 93-99.
  2. Madeleine Lazard, « Cornélie, tragédie. Coll. « Théâtre Complèt/Robert Garnier» [Compte-rendu] », Renaissance and Reformation / Renaissance et Réforme, vol. 26-numéro=3, , p. 75-77.

Voir aussi

Articles connexes

  • icône décorative Portail de la Mayenne
  • icône décorative Portail de la Renaissance
  • icône décorative Portail du royaume de France
  • icône décorative Portail de la politique française
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons – Attribution – Partage à l’identique. Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.